Adrien Roussel, est un jeune lorrain, qui, en 2010, alors qu’il n’avait que 14 ans, inventait un petit objet du quotidien qui parfois donne du fil à retordre aux utilisateurs. Cet objet est un casse-noix révolutionnaire dit « à propulsion », baptisé le Toha. Enfantin à utiliser, le Toha recevra même la médaille du concours Lépine, une prestigieuse récompense pour ce jeune adolescent, qui tentait, au départ, de fabriquer un lance-pierre avec des noisettes en guise de projectile. Découverte de ce casse-noix, made in France, écologique et pourvu d’un magnifique design, qui vous évitera les manœuvres parfois compliquées d’un casse-noix traditionnel.
Le Toha qu’est-ce que c’est exactement ?
Alors qu’Adrien tente de fabriquer un lance-pierre, avec des noisettes, il s’aperçoit que les noisettes se fracassent contre un mur, que la coque se brise, mais que le délicieux fruit reste intact. Il imagine ainsi un système de casse-noix qui reprend le principe découvert et dépose un brevet d’invention. En réalité, il utilise le principe de propulsion pour casser de nombreux fruits à coques, comme les noix et les noisettes. En d’autres termes, il utilise une membrane en latex élastique pour projeter le fruit à coque sur un socle en bois, plutôt que de l’écraser. La noix, noisette ou amande se brise alors sur le socle, laissant le fruit intact.
Les avantages et les inconvénients du Toha
En 2022, cette invention qui date de plus de dix ans est toujours d’actualité et peut-être plus encore à cette période où les noix et noisettes fraîches se ramassent à foison. Le Toha permet tout d’abord de ne plus se coincer les doigts en serrant le casse-noix. Il n’est plus nécessaire d’avoir une force quasiment surhumaine pour briser une noix récalcitrante et vous ne risquez plus de vous retrouver avec de la poudre de noix mélangée à des morceaux de coquilles ! Enfin, comme le Toha est un objet « fermé », les coquilles ne se retrouvent plus éjectés autour du casse-noix ! Apprécions également le côté écologique et local de cette belle invention puisque le Toha est fabriqué en bois non traité, issu des forêts des Ardennes belges, et que les membranes en latex biodégradable qui l’équipe, proviennent de Haute-Loire. Les emballages recyclables sont fabriqués en Lorraine, où le Toha est par ailleurs assemblé. Le seul petit inconvénient étant qu’il faut avoir le « coup de main » pour le faire fonctionner, et que les noix à coque très épaisse peuvent, malgré tout, lui résister.
Comment l’utiliser et combien coûte-t-il ?
Pour utiliser le Toha, c’est presque un jeu d’enfant puisqu’il suffit d’insérer le fruit dans le casse-noix, puis de replacer la partie supérieure en tenant la membrane, et de relâcher le tout. Le fruit est ensuite projeté pour être brisé. Les membranes ne sont pas inaltérables, et doivent être changées dès qu’elles présentent des altérations pour que le Toha conserve son efficacité.
Les membranes de rechange, comme les casse-noix Toha et Moha, un modèle plus petit, sont disponibles que le site Lar-Boutique, site officiel du Toha. Le casse-noix d’Adrien coûte quant à lui une quarantaine d’euros et est disponible ici ou sur Amazon. N’est-ce pas là un cadeau sympathique, écologique et utile pour mettre sous vos sapins de Noël, on a toujours besoin d’un casse-noix chez soi, non ?