Le transport maritime est moins polluant que les transports terrestres et aériens. Cependant, le secteur émet une quantité importante de CO₂, un aspect motivant l’amélioration de certains navires, dont ceux de commerce. Ces derniers peuvent désormais embarquer des systèmes de propulsion fonctionnant à l’énergie renouvelable. Ici, Claude Loirand a inventé une solution éolienne brevetée qu’il a baptisée Turbéol : une tour éolienne verticale à installer sur les bateaux. Pivotant sur 360°, le dispositif produit de l’électricité et aide à la propulsion des navires de commerce. En tirant parti des vents au large, cet équipement peut remplacer ou seconder la propulsion des moteurs thermiques des cargos.
Comment fonctionne cet appareil ?
Afin de mieux comprendre son principe de fonctionnement, il faut savoir que le Turbéol est muni d’une turbine éolienne contenue dans un carénage. Ce composant principal de l’appareil sert à générer la force électrique induisant le déplacement du navire. La tour éolienne est installée sur le pont de navire. La taille de l’appareil et le nombre d’unités à mettre en place dépendront des besoins techniques du bateau. Chaque ensemble carénage-turbine est fixé via un jeu de griffes lui permettant de résister aux mouvements du navire et aux vents forts. La principale condition de fonctionnement du dispositif est qu’il soit continuellement positionné face au vent.
Le système est donc géré à distance par une station météorologique afin de remplir ce besoin. La vitesse et la direction du vent sont les variables à surveiller en permanence. Des dispositifs appelés anémomètre et girouette sont chargés de relever ces données. Une fois analysées, les informations collectées sont ensuite transformées en flux électrique au moteur. Cela va ainsi activer la rotation du système carénage-turbinage qui, pour rappel, peut pivoter sur 360°. Le dispositif est alors orienté face au vent et continue de produire de l’électricité même si le bateau change de direction.
Une alternative aux systèmes avec voile cylindrique
Pour avancer, un bateau peut aussi bénéficier de la force du vent au moyen d’un système avec voile cylindrique. Même si le concept semble séduisant, cette solution rencontrerait souvent des obstacles une fois l’engin au large. En effet, sous un angle de 45° de chaque côté du lit du vent, le système s’avère inefficace. Une telle condition oblige le navire de modifier son parcours prévu dans le programme de navigation. Le Turbéol résout ce problème puisqu’il ne dépend pas des conditions du vent. Le bateau peut ainsi poursuivre les routes prévues, car la turbine est conçue pour faire face à toutes les circonstances tout en maintenant une force propulsive constante.
« TURBEOL : La solution est une turbine éolienne verticale ( carénée ) aux performances énergétiques inégalées : En fait, un moteur éolien transformant la force d’un fluide ( Le VENT ) en force mécanique activant une génératrice assurant l’électricité nécessaire aux moteurs électriques de propulsion du navire. Disposée sur le pont des navires TURBEOL est gérée par une station météo électronique { Girouette / Anémomètre ) assurant sa rotation sur 360° afin d’être continuellement positionnée face au vent quelque soit la direction de celui-ci et le cap suivi par le navire. » Claude Loirand
Une invention qui aide à la propulsion des navires de commerce
La propulsion d’un navire résulte des actions des dispositifs permettant à l’engin de se déplacer. Elle implique par conséquent l’usage d’un propulseur entraîné par un moteur. La tour éolienne Turbéol est conçue pour intégrer le système de propulsion des bateaux de commerce. L’utilisation de ce genre de dispositif est principalement motivée par la lutte contre le réchauffement climatique. Ses objectifs consistent effectivement à réduire la consommation de carburant ainsi que les rejets de CO₂ et d’autres particules polluantes. Avec Turbéol, il serait ainsi envisageable de diminuer les coûts des transports. L’inventeur de cette turbine éolienne cherche des entrepreneurs pour la faire tourner, relate le site Ouest France. Plus d’informations sur son site internet claudeloirand858.wixsite.com.