
Nous pensons souvent, à tort, que les inventions naissent de cerveaux de scientifiques émérites ! Et pourtant, de nombreuses inventions proviennent de jeunes adolescents, voire d’enfants, qui se donnent pour mission de changer le monde ou au moins de l’améliorer. Dans cet article, je vais vous raconter l’histoire de Zoeya Khan, une fillette de huit ans. Au lieu de rêver de superhéros ou de licornes, elle décide d’améliorer le quotidien de ses camarades TDAH, aussi appelés « neurodivergents ». Son arme secrète ? Un bracelet lumineux qui facilite la communication en classe. Rien que ça ! Un dispositif qu’elle a imaginé et conçu en réponse à un concours d’ingénierie destiné aux écoliers britanniques. Je vous présente cette invention, et vous allez comprendre pourquoi elle est absolument bluffante. C’est parti.
Quand une idée lumineuse rencontre une belle cause
Tout commence lorsque Zoeya Khan, élèves-en CE2 à la Bridgewater Primary School de Newcastle Upon Tyne, participe au concours Primary Engineer MacRobert Medal, un concours d’innovations pour les jeunes inventeurs. La question posée aux participants est simple : « Si tu étais ingénieur, que ferais-tu ? » Zoeya, elle, ne tarde pas à trouver sa réponse. Ayant observé que certains de ses camarades éprouvaient des difficultés à exprimer leurs émotions et à interagir en classe, elle imagine un bracelet autorégulateur. Son objectif ? Proposer un outil discret et efficace permettant aux élèves atteints d’autisme, de TDAH ou de dyslexie de mieux communiquer avec leurs enseignants et leurs pairs. En France, ce serait, par exemple, 2 millions d’enfants et d’adultes TDAH qui pourraient en bénéficier, selon info.gouv.fr. Les troubles de ce genre, comme l’autisme, « emprisonne » les patients dans une « bulle », qui empêchent ou compliquent la communication avec le monde extérieur. Ce bracelet pourrait donc révolutionner leurs vies.
Un dispositif malin qui parle en couleurs
Ce bracelet, loin d’être un simple gadget, fonctionne comme une montre connectée simplifiée. Son design est épuré : un cadran blanc muni d’un système d’affichage lumineux. Un simple bouton permet à l’élève de choisir une couleur représentant son état émotionnel. Rouge pour la frustration, vert pour la concentration, bleu pour le besoin d’une pause… En un clin d’œil, l’enseignant comprend le ressenti de l’élève sans que ce dernier ait à verbaliser son émotion. Une révolution pour ceux qui peinent à traduire leurs émotions en mots, mais également un véritable outil pour favoriser l’inclusion en classe. On se demande même pourquoi d’éminents scientifiques ou psychologues n’y ont pas pensé plus tôt, non ?
Un succès qui donne de l’espoir
Avec le soutien de l’Université de Sunderland, l’idée de Zoeya prend forme. Son prototype est présenté lors de la remise des prix et suscite l’enthousiasme. Elle remporte la médaille de bronze parmi 71 000 participants à travers le Royaume-Uni. L’équipe de chercheurs ayant contribué à la conception du bracelet voit en cet objet une avancée prometteuse pour l’avenir de l’éducation inclusive. Les enseignants, quant à eux, sont conquis : ils imaginent déjà des versions évoluées du bracelet, intégrant de nouvelles fonctionnalités pour répondre à un plus large éventail de besoins. Et vous, pensez-vous que ce type d’innovation pourrait être adopté dans les écoles en France ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .