Les climatiseurs représentent un danger pour la planète et doivent être utilisés de manière raisonnée, explique l’ADEME. En plus de nécessiter une grande quantité d’énergie pour fonctionner, ils rejettent directement des gaz à effet de serre. Dans certains « pays chauds », ces équipements représentent plus de 40 % de la consommation électrique des ménages (environ de 1500 à 2500 watt par heure). Autant dire que leur impact environnemental est énorme. C’est en partant de ce constat que Yaron Shenhav et Gadi Grottas, les cofondateurs de SolCold, ont eu l’idée d’inventer un revêtement possédant « un effet réfrigérant ». Cerise sur le gâteau, ce dernier n’aurait pas besoin d’électricité ou toute autre source d’énergie pour fonctionner.
Anti-Stokes Fluorescence, une « peinture » hors du commun ?
Selon les explications de l’entreprise, cette « peinture » innovante utiliserait la lumière du soleil pour refroidir un mur ou n’importe quelle autre surface. Plus notre étoile brille, plus sa capacité de refroidissement augmenterait, affirment les inventeurs. Mais qu’est-ce qui rend ce revêtement si révolutionnaire ? Baptisé Anti-Stokes Fluorescence et protégé par un brevet, la peinture utiliserait un procédé utilisant les photons comme principe actif. Membre de la fondation Solar Impulse, le composé, pas plus épais qu’une carte de visite, fonctionnerait « comme une fine couche de glace » qui s’épaissirait et se refroidirait selon l’intensité du rayonnement scolaire.
Une capacité de refroidissement très élevée ?
L’Anti-Stokes Fluorescence se compose de plusieurs couches. La couche externe, un nanofiltre, a pour fonction de filtrer les rayons solaires. Quant à la couche inférieure, c’est cette dernière qui refroidirait les matériaux. D’après Shenhav, la différence de température peut être énorme. Lors des essais en laboratoire, SolCold affirme avoir observé une capacité de refroidissement de 1,2 °C avec un simulateur émettant seulement 1 % de la lumière solaire. Des résultats spectaculaires qui laissent perplexe…
Une large possibilité d’utilisation
Avec un coût estimé à 2 dollars le mètre carré, cette « peinture » pourrait devenir une alternative intéressante aux climatiseurs traditionnels, promet la société. D’autant plus que, comme le décrivent ses inventeurs, elle constitue « une technologie 100 % verte et exempte d’émissions ». Pour fonctionner, elle n’aurait effectivement besoin ni d’électricité, ni d’aucune autre source d’énergie artificielle. Ce qui serait également très intéressant, c’est que le revêtement pourrait être utilisé sur n’importe quel substrat.
En plus des bâtiments, il pourrait également faire ses preuves dans les secteurs de l’automobile, de l’armement et de l’exploration spatiale, pour ne citer que ces exemples. Bref, beaucoup de conditionnels. Plus d’informations : solcold.co. Trop beau pour être vrai ou véritable révolution dans l’univers de la climatisation passive ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bien moins efficace que Cool Roof https://www.neozone.org/innovation/cool-roof-une-peinture-de-toit-innovante-reflechissante-et-climatisante-pour-rafraichir-les-maisons/#:~:text=La%20peinture%20Cool%20Roof%2C%20%C3%A9galement,par%20les%20toits%20des%20b%C3%A2timents.