Les piles électriques que l’on appelle aussi batteries parfois, nous en avons partout. Composées d’éléments chimiques, elles sont la plupart du temps jetables, car les rechargeables ne sont pas encore entrées dans les mœurs, en plus, elles se recyclent difficilement. Une pile jetée dans les ordures ou dans la nature provoque des pollutions de sol, voire des explosions si elles sont soumises à de fortes températures. Pour tenter de mettre fin à cette source polluante, une start-up basée dans l’Isère, BeFC, invente une pile électrique innovante, fabriquée à base de sucre et de papier. Une invention cruciale pour l’avenir, à découvrir immédiatement.
Quelle est donc cette invention iséroise ?
La start-up, basée à Gières en Isère invente donc la pile du futur ! Se composant de sucre et de papier carbone, elle se destine à certains appareils dans le domaine médical : test de grossesse, appareils de mesure de la glycémie pour les diabétiques ou encore petits appareils domestiques comme les radio-réveils. Vous ne connaîtrez pas les secrets de fabrication de cette invention, la start-up a déjà déposé six brevets afin de la protéger. On sait seulement que les ingénieurs de la start-up ont mélangé du sucre, des enzymes, du papier carbone ainsi que de la cellulose dans leurs éprouvettes. Des protéines vivantes qui, grâce à un carré de papier, produisent une réaction chimique et produisent de l’électricité.
D’où vient cette idée d’invention ?
Les piles classiques ne sont pas biodégradables évidemment. Par conséquent, elles sont difficiles à recycler et très polluantes, notamment lorsqu’elles sont jetées dans la nature ou dans les ordures ménagères. La « biopile » inventée par la start-up serait, elle, biodégradable et c’est une véritable révolution qui va donc s’opérer. Avec une goutte d’eau déposée sur la pile, la production d’électricité s’enclenche et la pile fonctionne ! « Un être humain va respirer de l’oxygène tous les jours, manger donc s’approvisionner en sucre et créer de l’énergie. On a pris exactement cette technologie et on l’a rajouté sur le papier. », explique Marie Berthuel, manager produit de BeFC, dans une interview accordée à France 3 régions.
La pile du futur pourra alimenter des appareils à usage unique (test, patch) ou de petits appareils. Elle est une nouvelle alternative à la fameuse pile bouton que l’on trouve aussi dans les appareils auditifs, gros consommateurs de ce type de piles. La pile du futur pourra d’ailleurs être jetée à la poubelle, sans aucun risque pour l’environnement. Zéro métal, zéro plastique, mais du carbone, du sucre et du papier. L’entreprise fournit déjà une dizaine de clients et envisage maintenant d’exporter à l’internationale, cette belle innovation française ! Pour en savoir plus sur la pile du futur, rendez-vous sur le site BeFC.global.
Comment fonctionne une pile électrique classique ?
Une pile électrique est un dispositif qui convertit l’énergie chimique en énergie électrique. Elle est également appelée « batterie ». Elle est composée de deux électrodes (une anode et une cathode) et d’un électrolyte qui permet le transport d’ions entre les deux électrodes. Lorsque la pile est connectée à un circuit, des réactions électrochimiques se produisent à la surface des électrodes, produisant un courant électrique. L’énergie électrique produite par la pile dépend de la composition chimique de l’électrolyte et des électrodes.
Les piles peuvent être de différents types en fonction de leur composition chimique, leur taille, leur tension, leur durée de vie et leur capacité. Les piles sont utilisées dans de nombreuses applications telles que les télécommandes, les jouets, les appareils électroniques portables, les voitures électriques et les dispositifs de stockage d’énergie renouvelable. Cependant, il est important de noter que les piles ont une durée de vie limitée et qu’elles doivent être recyclées de manière appropriée pour éviter la pollution de l’environnement.
Bonjour,
Ça n’est pas totalement nouveau. Quand j’étais ado, j’ai souvenir d’avoir lu un article sur une pile bactériologique au sucre dans un Système D (magazine de bricolage) de mon père.