Vous utilisez (tous les jours) ces 6 inventions égyptiennes, sans le savoir !

Les Egyptiens ont inventé l'écriture, ce n'est pas un scoop. Mais saviez-vous qu'ils étaient aussi à l'origine du maquillage, des talons hauts ou des serrures ? Heureusement qu'ils étaient là !

Dans notre vie quotidienne, nous utilisons des choses ou effectuons des actions devenues automatiques sans se demander d’où elles nous viennent. Consulter un calendrier, se maquiller, se couper les cheveux, ouvrir une serrure, porter des talons hauts, toutes ces inventions ont pour point commun l’Egypte Ancienne. Aussi étrange que cela puisse paraître, si les femmes se maquillent avec du khôl, c’est grâce aux Egyptiennes. Et si les hommes se coupent les cheveux, c’est aussi grâce à ce peuple, inventeur de nombreuses actions ou accessoires faisant partie intégrante de notre quotidien aujourd’hui. Découvrez six inventions égyptiennes qui nous sont utiles chaque jour de notre vie, ou presque !

Le maquillage des yeux

Les Egyptiens auraient inventé le maquillage des yeux 4000 ans avant notre ère. Dans ces temps anciens, les hommes utilisaient le maquillage au même titre que les femmes. Se maquiller les yeux était un signe de rang social, et plus les yeux étaient maquillés, plus le rang dans la société était élevé. Cléopâtre en est probablement le meilleur exemple, car ce ne sont pas les actrices qui l’ont jouée qui abusaient du pinceau: La reine égyptienne se maquillait énormément ! Dans les croyances populaires égyptiennes, le maquillage des yeux permettaient également de lutter contre les maladies oculaires, et accessoirement de rendre les yeux invisibles au « mauvais œil ». Pour ce faire, les Égyptiens utilisaient de la galène, de la malachite et le khôl noir que nous utilisons encore aujourd’hui.

Une femme maquillée à la mode égyptienne
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / tonghui li

Le calendrier de 365 jours

Que le vôtre soit sur votre téléphone, accroché au-dessus de votre bureau, ou sous forme d’un agenda papier, nous utilisons tous un calendrier annuel ! Sans lui, nous serions bien incapables de nous souvenir de tous les anniversaires ! En fait, le calendrier de 365 jours aurait été inventé par les pharaons, mais à l’époque, il se basait sur les crues du Nil. En marquant les jours d’inondation, les Egyptiens pouvait prévoir les crues ou les niveaux les plus bas l’année suivante. C’est grâce à ce calendrier de 365 jours que le système agricole fût l’un des plus performants du monde ancien. Le calendrier, séparé en 12 mois de 30 jours et de 5 jours en fin d’année, permettait de suivre les cultures.

Un calendrier
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / xalien

La langue écrite

Même si notre écriture n’a rien à voir avec les hiéroglyphes de l’époque égyptienne, la transcription de l’oral à l’écrit nous vient bien d’Egypte. Souvenez-vous de vos cours d’Histoire et de la Pierre de Rosette, découverte par Champollion: elle est l’une des premières représentations de l’écriture. Pour écrire leurs hiéroglyphes qui se composaient d’environ 1000 caractères distincts, ils ont également inventé le support que nous appelons aujourd’hui papier. Et qui, évidemment à l’époque, était le papyrus. Grâce à l’invention de la langue écrite, les Egyptiens ont pu laisser aux générations futures des traces de leur civilisation. Sans cette langue écrite, l’Histoire aurait été totalement différente !

La pierre de Rosette
La pierre de Rosette. Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / Takashi Images

Les serrures de portes

Aujourd’hui, on parle de serrures connectées qui s’ouvrent avec un smartphone, mais on ne sait pas toujours que les serrures avaient été inventées par les Egyptiens en 4000 av JC. A l’époque, les serrures en bois étaient fixées sur les portes le long d’une barre horizontale qui glissait sur le poteau. Les serrures de cette époque n’avaient pas de clé, et servaient simplement à maintenir les portes des palais fermées. Ce sont les Romains qui développeront des serrures à clefs. La serrure égyptienne est en fait l’ancêtre de ce que l’on appelle aujourd’hui une serrure à goupille.

Mécanisme de serrure en fer au Merton College (Oxford), Royaume-Uni. Octobre 2010.
Photo d’illustration. Mécanisme de serrure en fer au Merton College (Oxford), Royaume-Uni. Octobre 2010. Crédit photo : Par © Jorge Royan / http://www.royan.com.ar, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=15103063

Les talons hauts

Comme pour le maquillage, les talons hauts étaient un signe de rang social supérieur. Les riches égyptiens s’élevaient du sol quand les plus pauvres marchaient pieds nus. Les talons n’étaient pas un accessoire féminin, et les hommes en portaient aussi. Et plus leur rang social était élevé, plus les talons s’allongeaient. Les hommes utilisaient également les talons hauts pour gagner en stabilité sur les chevaux, et pour des cérémonies ou rituels.

Les pieds d'une femme en chaussures talon haut rouge
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / Kaspars Grinvalds

Les coupes de cheveux et le rasage

Les premiers coiffeurs ont été identifiés en Egypte en 5000 avant JC. Ces employés utilisaient alors des silex ou des coquillages tranchants pour couper les cheveux de leurs clients. A cette époque, la coiffure et le rasage étaient réservés aux médecins et aux prêtres, à des fins médicales pour les premiers et cérémoniales pour les seconds. Les plus riches Egyptiens s’offraient déjà les services d’un barbier à domicile pour avoir une barbe parfaitement entretenue; encore un signe d’appartenance à la haute société. Mais que serions-nous aujourd’hui sans les Egyptiens : des gens toujours en retard, mal coiffés, vivant dans des maisons aux portes ouvertes en permanence, sans pouvoir ni lire ni écrire ! Misère, on peut vraiment les remercier non ?

Une femme égyptienne avec une coupe de cheveux au carré
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / Dmytro Buianskyi

https://www.youtube.com/watch?v=1RPgBlElw5Q

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Source
Historyofyesterday.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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