En voila une bonne question ! Pourquoi les astronaute peuvent-ils péter, mais pas roter dans l’espace ?

Les astronautes restent des humains qui rotent, pètent, urinent et défèquent... Mais comment font-ils lorsqu'ils sont en apesanteur ?

Vous êtes-vous déjà demandé comment les astronautes effectuaient, dans l’espace, certains gestes du quotidien ? Lorsque le corps humain est soumis à la gravité, certaines fonctions naturelles se voient quelque peu perturbées… Par exemple, inutile de tenter de crier dans l’espace; en théorie, il est impossible de perturber le silence spatial. Les vibrations des cordes vocales changent la pression de l’air, et vous feriez vibrer les tympans de ceux qui vous accompagnent. Dans l’espace, un milieu sans atmosphère, les ondes sonores ne peuvent pas se diffuser donc il est impossible de diffuser un cri… ou un bruit ! Mais alors, est-ce que le rot ou le pet, qui produisent aussi des ondes, peuvent se diffuser ? Et comment les astronautes font-ils leurs besoins naturels ? On vous explique tout !

Roter, cela va être compliqué !

Puisque l’on ne vous entend pas crier, votre rôt sera également inaudible… De toutes façons, il est peu probable que vous ayez besoin d’éructer lors d’un voyage spatial. En effet, le rôt est un mélange d’air et de matière organique qui obéit à la gravité. Dans l’atmosphère, le rôt se produit lorsque les gaz des aliments remontent par l’œsophage pour être expulsés. Dans l’espace, pas de gravité, donc les aliments se mélangent « sans air ». Si, par malheur un rôt venait à surgir dans l’espace, il serait plus synonyme de vomissement que d’un petit rototo de fin de repas ! D’ailleurs dans l’espace, on ne crache pas non plus: le dentifrice est avalé, plus simple à gérer pour les astronautes !

Un enfant avec un casque d'astronaute
Photo d’illustration. Crédit : Shutterstock – vovan

Péter, oui ça c’est possible !

Les astronautes ont le droit de péter dans l’espace, et ça c’est une excellente nouvelle… D’ailleurs, la vie dans une station spatiale favorise les pets qui sont bien plus nombreux que sur Terre. Pas d’inquiétude pour les astronautes, impossible pour eux de finir asphyxiés par leurs gaz: les casques sont reliés aux combinaisons, mais les odeurs du corps ne parviennent pas à l’intérieur du casque. Au passage, on rappelle que les pets sont provoqués lors de la digestion par les intestins. Donc, même dans l’espace, les pets peuvent être expulsés

Et pour leurs besoins naturels, c’est comment ?

Un coup de blues, quelques larmes sur les joues des astronautes… Oui on peut pleurer dans l’espace, mais les larmes formeront de petites bulles collées à la peau. Si elles se décrochent de l’astronaute, elles flotteront jusqu’à ce qu’elles rencontrent une autre surfaces sur laquelle se coller. L’urine des astronautes, quant à elle, est recyclée: un grand tuyau permet de filtrer, purifier et nettoyer les urines afin qu’elles soient remises dans l’eau courante. Les femmes astronautes optent pour un traitement qui arrêtera leurs cycles menstruels pendant leur mission spatiale afin de ne pas polluer l’eau recyclée avec le sang des règles. Quant à la grosse commission, elle se fait sur un siège spécial qui se trouve sur un container; celui-ci doit être vidé tous les 10 jours environ… Et, il est largué dans l’espace ! Quand les déchets organiques pénètrent dans la haute atmosphère, ils s’incinèrent. Attention donc, ce que vous prenez pour une météorite pourrait simplement être un déchet humain largué par un vaisseau spatial… Oups !

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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