À l’heure actuelle, lorsque l’entente entre époux n’est plus au beau fixe, il existe une procédure qui s’appelle le divorce. Ce divorce peut être consenti entre les deux époux ou à la demande de l’un des deux, pour des faits qui lui sont propres. Un divorce peut être conflictuel ou non, mais cela se passe généralement devant un juge. Malheureusement, certaines séparations peuvent avoir une issue dramatique : 75 féminicides déjà depuis le 1ᵉʳ janvier. Des chiffres en constante augmentation qui devraient pousser les autorités à agir de manière plus efficace. Le saviez-vous qu’en France, jusqu’en 1975, le féminicide était autorisé en cas d’adultère constaté ? Et qu’en Allemagne, au Moyen Âge, le divorce se décidait sur un combat, dont le gagnant était celui qui survivait ! Retour sur ces étranges pratiques liées à la séparation des couples qui, heureusement, ont aujourd’hui disparu.
Le féminicide était autorisé en France !
Cela peut paraître très surprenant, mais une loi, abrogée en 1975 seulement, autorisait les maris à tuer leurs épouses. Cela était légal, si la femme était surprise en plein adultère et le mari avait aussi le droit de tuer l’amant, tant qu’à faire ! Disons que le meurtre n’était pas autorisé, mais que les juges étaient plutôt cléments à l’égard du mari qui tuait sa femme pour adultère. Cette loi, instaurée en 1810, a perduré pendant plus d’un siècle, malgré les débats qu’elle a suscités. Il a fallu plus d’un siècle pour que le meurtre sur conjoint, quelle qu’en soit la raison, soit reconnu comme un crime ! Aujourd’hui, l’adultère n’entraîne donc plus automatiquement le divorce, mais reste une faute conjugale.
En Allemagne, des combats entre époux pour statuer sur le divorce !
Impossible de savoir si les méthodes allemandes étaient plus barbares que les méthodes françaises, cependant, elles sont toutes deux ignobles. La méthode allemande date du Moyen Âge, une époque plus qu’archaïque vue de notre époque actuelle. L’Allemagne médiévale était le théâtre d’une pratique juridique tout à fait singulière : le duel conjugal.
Ce curieux rituel permettait aux maris et aux femmes de résoudre légalement leurs différends, mais dans des conditions pour le moins inhabituelles. L’homme se retrouvait contraint de se battre dans un trou, un bras attaché derrière le dos, limitant considérablement sa mobilité. Pendant ce temps, la femme, bien que libre de ses mouvements devait porter des vêtements lestés de poids pour équilibrer les chances.
Comment étaient-ils armés ?
Quant à leurs armes, elles étaient tout aussi peu conventionnelles : l’homme disposait de trois massues, tandis que la femme se voyait confier un sac rempli de pierres. Une règle intrigante était que si l’homme touchait le côté du trou pendant le combat, il devait renoncer à l’une de ses armes. Les couples mariés avaient généralement un mois ou deux pour tenter de résoudre leurs différends avant de recourir à cette mesure extrême. Le duel conjugal était l’ultime recours, intervenant seulement si le compromis et la paix étaient impossibles à atteindre.
Les enjeux étaient considérables : si le mari perdait le duel, sa sentence était la décapitation, tandis que si la femme était vaincue, elle subissait un destin tout aussi sinistre, étant enterrée vivante. Cette pratique surprenante témoigne de l’étrangeté et de la complexité des systèmes juridiques de l’époque médiévale. Disons que ces combats laissaient au moins une chance à la femme, ce qui n’était pas le cas en France, car si l’adultère du mari était constaté, elle n’avait, elle, pas le droit de tuer son mari… Ah ! L’égalité des sexes, tout un programme, non ?
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