La cage à bébé, une étrange invention brevetée en 1922 pour permettre aux tout-petits de prendre l’air

Avant les poussettes et les parcs, découvrez comment les parents d'autrefois suspendaient leurs bébés dans une cage grillagée pour une dose d'air frais.

Comment faites-vous, aujourd’hui, pour donner un peu d’air frais à votre bébé ou à votre enfant ? Vous le sortez en poussette au parc et éventuellement, vous déclenchez la climatisation, même si ce n’est pas la meilleure idée qui soit. En tout cas, il ne vous viendrait probablement pas à l’idée de le suspendre à votre fenêtre ? Si tel est le cas, c’est peut-être parce que vous avez dégotté une machine à remonter le temps et que celle-ci vous a propulsé dans les années 1920 ! Ah, la Belle Époque de 1922, où l’on croyait qu’une petite balade en cage à bébé grillagée, suspendue à la fenêtre, était le summum de la fraîcheur pour nos tout-petits. Oui, vous avez bien lu, il existe même des plans et un brevet pour les cages à bébés ! Retour en 1923, âmes sensibles, s’abstenir !

Des cages à bébés suspendues vraiment ?

Quoi de mieux pour un bébé que de se prélasser à plusieurs étages d’altitude, bercé par les doux courants d’air de la ville surpeuplée ? Imaginez-le, perché à 20 m de haut, respirant les émanations des gaz d’échappement et risquant à tout moment de faire le saut de l’ange ? Impensable évidemment ! Pourtant, en 1923, il existait bien des cages à bébés qui se fixait au bord de la fenêtre, dans le vide ! L’histoire de la « cage à bébé » grillagée a refait surface sur les réseaux sociaux, provoquant des éclats de rire (et peut-être quelques frissons).

Un brevet a été approuvé en 1923 (n° 1448235).
Un brevet a été approuvé en 1923 (n° 1448235).

Et pourtant, cette invention a été brevetée !

Cela vous paraît complètement saugrenu, et pourtant, il s’avère que cette invention étonnante était bien réelle. Oui, il y avait un brevet pour cette chose ! Une certaine Emma Read de Spokane, Washington, en 1922, est la « géniale » inventrice derrière cette idée révolutionnaire. Géniale étant probablement un bien grand mot pour qualifier la conceptrice de ce truc abominable ! Il n’empêche que le brevet américain n° 1448235, également connu sous le nom de « cage à bébé portable », a été approuvé en 1923 et a expiré en 1940. Selon les documents, Emma Read avait de nobles intentions : « Il est bien connu que de nombreuses difficultés surviennent pour élever et loger correctement les bébés et les jeunes enfants dans les villes surpeuplées, notamment du point de vue de la santé. ». Tout s’explique, enfin peut-être : elle voulait préserver la santé des bébés.

Pourquoi a-t-elle imaginé cette invention ?

Bien entendu, il est difficile d’imaginer cette invention à notre époque. Toutefois, dans les années 1920, aux États-Unis, les villes surpeuplées n’offraient pas toujours les meilleures conditions pour que les bébés puissent prendre l’air en toute sécurité. La poussette avait pourtant été inventée en 1733 par William Kent, mais elle n’était pas accessible à tous les budgets.

Un invention pour le moins insolite.
Une invention pour le moins insolite.

L’air, en ville, était pollué par les sites industriels et parfois irrespirable. Alors, la solution fut une cage métallique suspendue à la fenêtre, dans laquelle les bébés pouvaient jouer avec des jouets, profiter de l’air frais à travers une moustiquaire ou un tissu métallique, et même faire la sieste grâce à des « rideaux appropriés ». Ces « cages métalliques » étaient même distribuées aux membres du « Chelsea Baby Club » qui, manifestement, ne disposaient pas de jardins et vivaient en haut de ces gratte-ciel. Heureusement, nous avons aujourd’hui des poussettes, des parcs et bien d’autres moyens plus confortables et sécurisés pour nos chers bambins. Estimons donc notre chance et celle de nos enfants de vivre en 2023, au moins pour ne plus prendre l’air en cage. Que pensez-vous de cette étonnante invention ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Source
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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

9 commentaires

  1. Article intéressant!
    Paigmatiquement, ce n’est n’y plus n’y moins qu’une sorte de… Balcon .
    Cela peu sembler choquant pour certains , parce que l’on à une vision *pseudo moderno évolué » qui vaut ce qu’elle vaut.. (Et vu notre époque je ne m’y m’étalerai pas )…
    En tout cas plutôt ingénieux de mon point de vue .

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  2. C’est dingue! J’ai encore du mal à y croire , j’aurais jamais pu être sereine de mettre mon enfants dans une cage suspendu dans le vide. Heureusement que cela n’existe plus, ça fait peur comme invention.

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  3. Ce moyen de faire prendre l’air aux enfants était-il sûr à 100% ou est-ce qu’il y a eu des incidents? S’il y en a eu, quels types d’incident ?

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  4. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant, les mères de l’époque avaient beaucoup plus de travail qu’aujourd’hui et n’avait pas forcément le temps d’aller faire des balades surtout quand ce n’était pas le premier ou le deuxième enfant.Sans oublier que les logements étaient beaucoup plus petit donc finalement c’est une très bonne invention

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  5. Certainement moins dangereux que de fumer ou se droguer en présence des enfants, voire les laisser sans surveillance dans la rue à 6 ou 10, même plus ans…..A bon entendeurs, salut…

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  6. Étonnant pas tellement, ils ont trouvé une solution à un problème avec l’ingénierie de l’époque. Au vue de l’article, cela avait pour but d’améliorer le confort de bebe, ce que recherche toujours et encore les parents pour leurs enfants même en 2023. Pour rappelle en 1984, pas de ceinture de sécurité à l’arrière pour les enfants sauf le siège auto bébé et ce n’est pas si vieux. Le port de ceinture obligatoire est finalement récent et sur la route plus de mort je pense que cette cage. Après je n’aurai aucune confiance dans cette cage à poule ou bébé.

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