L’espace est une zone infinie où se déroulent des choses plus spectaculaires les unes que les autres. Alors que certains scientifiques s’intéressent plus particulièrement aux trous noirs, d’autres se focalisent sur l’étude de phénomènes tels que le vent solaire. Bref, il s’agit d’un vaste domaine qui n’attend qu’à être exploré.
Entre la Terre et la Lune, un objet intrigant voyage actuellement à grande vitesse. Les astronomes l’ont baptisé « deuxième Lune » en raison de sa position orbitale. Mais comme le soulignent nos confrères de Science Alert, les satellites temporaires comme celui-ci sont surnommés « minimoons » (petite Lune ou mini-lune). En effet, SO 2020 est entré dans l’orbite terrestre vers mi-septembre 2020.
Un débris spatial
L’Agence spatiale américaine a découvert en décembre dernier qu’il s’agit plutôt des restes d’une fusée spatiale utilisée dans les années 60 que d’une roche spatiale. Pour déboucher sur cette conclusion, les chercheurs ont étudié la composition chimique de l’objet, laquelle s’est avérée identique à celle d’un propulseur en orbite depuis 1971.
Concrètement, SO 2020 est donc lui aussi un propulseur. Il est issu de la mission qui avait permis de mettre en orbite la sonde lunaire Surveyor en 1966. À noter que ladite mission a utilisé une fusée Centaur.
Une dernière révolution autour de la Terre le 2 février
Cette mini-lune pour le moins intrigante a fait son approche la plus proche de la Terre le 1er décembre, soit la veille de l’identification de sa nature par la NASA. Mais comme le rapporte Live Science, il se trouvera à « seulement » 220 000 kilomètres au dessus de nos têtes le mardi 2 février, ce qui représente environ 58 % la distance entre la planète bleue et la Lune. À noter que ce sera la dernière fois que SO 2020 se rapprochera de notre planète.
Un voyage vers un monde inconnu
Après cette date, le propulseur quittera progressivement l’orbite terrestre. Selon les calculs de la NASA, il disparaitra définitivement d’ici mars. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce débris spatial semble largement intéresser les scientifiques qu’il a même eu droit à une cérémonie d’adieu en ligne le 1er février. Un évènement qui découle d’une initiative menée par The Virtual Telescope Project 2.0.