Pentagone : voici le protocole des Etats-Unis pour répondre aux questions sur les OVNIs

Les médias peuvent interroger des représentants du gouvernement sur les OVNIs, et les responsables doivent désormais fournir des réponses selon un protocole élaboré par le Pentagone.

L’intérêt du public pour les phénomènes aériens inexpliqués a commencé dans les années 40 après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et aujourd’hui encore, ces évènements continuent d’être une véritable source de fascination. Les objets volants non identifiés (OVNI) sont souvent associés à des manifestations de technologie extraterrestre.

Le premier réflexe des témoins de ce type de manifestation est de contacter les presses locales. Certains peuvent filmer avec leurs smartphones pour ensuite diffuser les images sur les réseaux sociaux. Les médias sollicitent alors les autorités pour obtenir des éléments de réponse. De leur côté, les autorités tentent toujours d’apporter des explications rationnelles qui, pour la plupart, ne convainquent pas.

Des mesures prévues par la loi

Le département américain de la Défense ne laisse aucune place au hasard quand il s’agit de répondre aux questions sur les OVNIs. Le DoD a effectivement prévu un protocole de réponse pour ses représentants. La loi américaine d’accès à l’information impose la transparence des documents administratifs fédéraux: quiconque en fait la demande peut se voir transmettre des dossiers ne contenant pas des informations classées secrètes.

Pentagone : voici le protocole des Etats-Unis pour répondre aux questions sur les OVNIs
Photo d’illustration. Crédit image : Shutterstock / Keith J Finks

Le site The Black Vault se présente comme une base de données en ligne pour les documents gouvernementaux n’incluant pas des informations classées secrètes, et après avoir soumis une demande, la plateforme a pu obtenir le protocole du Pentagone pour répondre aux questions sur les OVNIs.

Sortir des questions piège grâce à la Carte des recommandations

Le document possède comme titre Briefing card, ou la Carte des recommandations en français. Il comporte des instructions pour les porte-paroles des agences fédérales pour gérer les questions délicates sur les étranges phénomènes aériens. Les explications officielles sur les OVNIs sont souvent remises en question. La presse peut alors demander aux représentants si le DoD possédait des preuves d’une manifestation extraterrestre.

La Carte des recommandations n’apporte aucun élément nouveau dans la discussion autour des objets volants non identifiés: le document ne liste que tout ce que le Pentagone a l’habitude de dire sur ces phénomènes. La note reste toutefois révélatrice. Elle symbolise effectivement la volonté des autorités américaines de contrôler la diffusion des informations relatives aux OVNIs. Le document ne fera que nourrir la méfiance des complotistes vis-à-vis du gouvernement fédéral sur ces sujets.

Une réponse à l’intérêt grandissant du public

Longtemps considérés comme un sujet de plaisanterie, les phénomènes aériens inexpliqués prennent de plus en plus une dimension sérieuse. En juin dernier, le Congrès américain est même allé jusqu’à demander aux services de renseignement un rapport sur les OVNIs. L’information n’était pas passée inaperçue et avait fait les gros titres.

Conscient de l’intérêt grandissant du public pour ce sujet, le Pentagone a ainsi décidé de mieux préparer ses porte-paroles: la préparation se fait avec la Carte des recommandations. À noter que le protocole a été élaboré en mai, comme pour anticiper la demande du Congrès américain.

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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