Si vous aimez la littérature, vous connaissez forcément Bernard Werber et sa très célèbre trilogie Les Fourmis. Ce dernier est un roman animalier, qui explore, dans les moindres détails, la société fascinante des fourmis. Werber, on l’aime ou on ne l’aime pas. Il n’y a pas de demi-mesure, mais en lisant un seul de ces livres, vous serez en face de ce type d’écriture que l’on n’oublie pas. Outre ses petites fourmis, l’auteur a écrit un autre livre, moins connu par les non initiés, dont on apprend d’ailleurs l’existence dans l’un des tomes des Fourmis. Ce livre s’appelle : « L’encyclopédie du savoir relatif et absolu », une œuvre de fiction se présentant comme encyclopédique, issue de l’imagination de l’écrivain français. Imaginaire ? Réelle ? Visionnaire ? Dans un passage sur les punaises de lit, on ignore si l’auteur imagine ou s’il s’est réellement documenté sur leur sexualité plutôt débridée. Découverte.
Homosexuelles, bestiales et adeptes du priapisme ?
Selon Werber, les punaises de lit pourraient copuler plus de 200 fois par 24 h. Elles seraient donc victimes de priapisme, une urgence urologique chez l’homme, qui se traduit par une érection permanente. Chez l’homme, le priapisme n’aboutit pas à une éjaculation, on ignore ce qu’il en est de la punaise de lit. Les punaises de lit seraient plutôt malvoyantes et auraient en conséquence un peu de mal à distinguer le sexe de leur partenaire. Peu importe, elles copulent avec des individus de même sexe et advienne que pourra ! Ainsi, Bernard Werber explique que 50 % des rapports sexuels des punaises de lit seraient homosexuels. Quant à la bestialité, dans la mesure où elles ne voient pas grand-chose, mais qu’elles sont à la limite de la nymphomanie, elles prennent tout ce qui leur passe sous leur nez, enfin, vous avez compris.
Adolescente, j'ai découvert la sexualité des punaises de lit dans l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu de Bernard Werber. Je suis allée rechercher le passage. Je vous préviens, vous n'êtes pas prêts : ce sont de sacrées cochonnes. Assez woke, même. Bien adaptées à notre… pic.twitter.com/AKyzSOm3Qe
— Matilda Croft (@KalemiMatilda) October 3, 2023
Pénis perforateur et vierge enceinte, kézako ?
Encore une fois, les propos qui vont suivre sont des propos littéraires, nous ne sommes pas allés vérifier la forme du pénis des punaises, et apparemment aucun scientifique ne s’y est encore risqué. Selon Bernard Werber, les punaises de lit disposeraient d’un long pénis pointu, à corne. Les mâles utiliseraient donc cet outil pour perforer les carapaces, distiller leur sperme dans leur moitié, allant parfois jusqu’à les tuer, si leur pénis perfore le cœur. Souvenez-vous, les punaises de lit seraient quasiment aveugles, donc apparemment, les mâles font comme ils peuvent ! Werber parle aussi d’un phénomène qu’il nomme « vierge enceinte », se traduisant par une énorme quantité de sperme injectée n’importe où et pas seulement par le canal normal qu’est le vagin. L’auteur estime qu’en ramenant une punaise de lit à taille humaine, le mâle éjaculerait 30 l de sperme, s’il était un homme. On comprend alors que cette semence puisse se retrouver par inadvertance dans un vagin vierge !
Une dernière pour la route : l’autococufiage !
On vous l’a dit aussi : les mâles tirent sur tout ce qui bouge et s’inquiètent peu du sexe de leur « proie ». D’ailleurs, le fait de sauter sur tout ce qui bouge ne pourrait-il pas être assimilé à des rapports non consentis ? Nous divaguons… Werber explique sur le sujet que le mâle est tellement vigoureux, qu’il lui arrive de perforer un autre mâle dans lequel il injecte une grosse quantité de sperme. Ce liquide séminal est conservé par le mâle perforé qui, mélangé à son propre sperme, donnera un sperme « mélangé » qui ira féconder une femelle de passage. Et insectes consanguins en plus ? Par ailleurs, il reste encore quelques particularités à découvrir, mais elles se trouvent dans le livre de Bernard Werber, que nous vous conseillons tout de même de ne pas prendre au premier degré.
NDLR : Ces données sont tirées du roman « L’encyclopédie du savoir relatif et absolu ». Il ne s’agit donc pas d’une étude scientifique, mais d’une œuvre littéraire laissée au libre-arbitre de l’auteur. Cependant, dans cette vidéo, l’auteur explique s’être inspiré du Pr Jacques Carayon, Professeur au Laboratoire d’entomologie, Muséum national d’histoire naturelle, Paris, décédé en 1997. Le passage sur les punaises de lit est drôle et soulève une question quand nous constatons leur rapidité de reproduction. Néanmoins, aucun fait scientifique ne vient étayer les propos de l’auteur. Étonnantes comme informations, non ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .