Le mouvement des Tiny Houses (ou micro-maisons en français) est né outre-Atlantique au début des années 2000. De nos jours, le concept tend à s’étendre vers d’autres pays, principalement, pour des raisons liées au coût et à la préservation de l’environnement. Remorquables, ces habitations peu communes sont aussi prisées du fait de leur mobilité. Elles donnent à leur propriétaire la possibilité de vivre là où ils souhaitent tout en profitant du confort de leur domicile.
Un nouveau projet
En France, Ty Rodoù est l’une des spécialistes en la matière. Fondée en 2015, cette petite entreprise landeleausienne composée de cinq salariés utilise principalement des matériaux bretons « respectueux de l’environnement ». Et actuellement, elle travaille sur sa première toue cabanée.
En construisant cette embarcation hors du commun, Ty Rodoù sort donc un peu de l’ordinaire. Il faut savoir que ce projet se chiffre à 220 000 €, contrairement aux tiny houses dont le coût unitaire oscille entre 30 000 et 70 000 €. Autant vous donner une idée de l’ampleur du travail. En effet, la superficie habitable sur le bateau est de 30 m², soit deux fois celle d’une micro-maison.
Conçu sur commande pour un couple nantais qui va y vivre avec leur progéniture, l’engin possède une coque en aluminium longue de 15 m sur laquelle est installée une habitation en bois. Selon Stéphane Grattesac, la structure en aluminium a été fournie par l’entreprise Quimperlé Laïta Sailing l’année dernière (vidéo en fin d’article).
Un bateau-maison capable de longer les côtes
Le cofondateur de Ty Rodoù affirme que son équipe est partie de zéro dans la conception de Lulu Balthazar (le nom du bateau). L’aménagement intérieur aurait été la tâche la plus difficile. Ceci, d’autant que leurs clients avaient des exigences particulières pour l’agencement des compartiments. Les meubles ont par exemple été optimisés afin de gagner de l’espace et assurer ainsi un confort comme dans une vraie maison.
Toute l’équipe Ty Rodou est heureuse de commencer ce nouveau projet de Toue cabanée !!!
Nous vous tiendrons au courant de l’avancée du chantier 😃!
A très vite !Publiée par Ty Rodou sur Lundi 21 octobre 2019
Pour se déplacer, l’engin mise sur un puissant moteur hors-bord. Ce groupe motopropulseur lui permettra d’ailleurs de longer les côtés. Concernant l’électricité, elle est fournie par des panneaux solaires installés sur le toit, au même niveau que la terrasse. Ty Rodoù affirme également avoir mis un accent particulier sur l’isolation. À ce propos, le sol des différentes pièces comporte une couche de liège épaisse de 20 cm, alors que les murs sont protégés par 14 cm de laine de bois.
Et en avant, toujours une construction en bois !
On fait la chasse à la déforestation pour l’équilibre de notre planète, et on ne trouve rien de mieux sous prétexte d’être dans l’air du temps, écologique, de faire quelque chose de totalement aberrant !!
Incroyable que ces projets ne soient pas un tant soit peu réfléchis !
S’il on veut être écologique, pourquoi ne pas utiliser le bambou, (qui est une herbe, pas un arbre) dont la croissance est incroyablement rapide pour certaines espèces.. Plus d’un mètre PAR JOUR pour certaines espèces. On est donc loin d’épuiser cette ressource, d’autant que ses fibres peuvent faire un isolant remarquable, des tissus pour vêtements et… Des échafaudages beaucoup plus résistants que l’acier.Le bambou est pratiquement imputrescible, à des propriétés bactéricides que l’on retrouve par exemple dans la fabrication de chaussettes.
Regardez les images de construction de gratte ciel notamment à Hong Kong grâce aux échafaudages en bambou
Les asiatiques ont depuis des millénaires utiliser cette « herbe » qui sert à peu près à tout.
Prenons en de la graine, et pitié, RÉFLÉCHISSONS avant de faire des c… sous prétexte d’écologie !!