
Depuis quelques années, une petite idée me trotte dans la tête : et si, une fois la retraite acquise, je troquais mon logement en dur contre un mobil-home ? Imaginez : la nature à portée de main, une liberté quasi absolue et surtout, des économies importantes ! Le Graal : conserver ma maison en région parisienne, et faire du mobil-home, une petite résidence secondaire pas trop loin de la mer ni de la montagne, pour les beaux jours ! D’autres imaginent carrément y vivre toute l’année, et en faire leur résidence principale. Si comme moi, cette idée vous occupe l’esprit, je vais vous expliquer ce que vous devez absolument savoir avant de vous lancer dans cette « nouvelle vie ». Découverte.
Un mode de vie économique et astucieux
Alors, il est évident qu’acheter un mobil-home revient bien moins cher que d’acheter une « maison en dur » ! En France, une maison traditionnelle coûte en moyenne 290 000 € et un appartement 241 000 €. C’est une moyenne, on trouve des maisons à 100 000 € dans certaines régions et à 500 000 € dans d’autres, pour la même surface habitable. Un mobil-home, lui, affiche un prix d’achat aux alentours de 50 000 € et à ce prix, c’est déjà un beau mobil-home, l’an dernier près de Port-La-Nouvelle (11) nous avions failli craquer pour un mobil-home à retaper vendu 16 000 € seulement. Autant dire qu’on peut se payer une jolie maisonnette roulante sans crouler sous un prêt bancaire pendant vingt-cinq ans. Et, les charges ? Elles sont bien moindres que celles d’une habitation traditionnelle : eau, électricité, chauffage, tout est à l’échelle réduite. Si on ajoute à ça l’absence de taxe foncière pour les mobil-homes installés sur des terrains de camping ou des parcs résidentiels, l’addition devient encore plus alléchante.
Un cadre de vie entre vacances et contraintes
Là où ça se corse, c’est sur la réglementation. En France, contrairement aux États-Unis où on peut déménager avec sa maison comme on change de chaussettes, les mobil-homes sont soumis à des règles strictes. Pour qu’il soit considéré comme mobile, il doit conserver ses roues et sa barre de traction, et ne peut être installé que dans des zones dédiées : campings, parcs résidentiels ou villages de vacances. Adieu le rêve d’un petit coin tranquille au fond d’une clairière ! Si on veut en faire une résidence principale, il faut s’assurer que le terrain est constructible, déposer une déclaration de travaux, voire un permis de construire… et surtout, vérifier que la mairie ne met pas son veto ! Autrement dit, une liberté un peu encadrée. Attention aussi à l’endroit où vous posez vos valises, la plupart des campings imposent une redevance annuelle. Celle-ci peut relativement être élevée, je me souviens d’un camping en Gironde dans lequel celle-ci était de près de 5 000 € par an, sans compter l’eau et l’électricité, non comprises dans cette taxe !
Le confort au quotidien : entre minimalisme et ingéniosité
Et, au jour le jour, comment ça se passe ? Vivre dans un mobil-home impose quelques concessions. L’espace est réduit, et même si les modèles récents sont bien pensés, le minimalisme devient une nécessité plus qu’un choix. On oublie les accumulations d’objets inutiles et on adopte l’art du rangement façon Tetris. L’isolation thermique peut aussi poser des problèmes : certains modèles sont conçus pour l’été et deviennent de véritables glacières en hiver. Mieux vaut prévoir un bon chauffage et des travaux d’amélioration pour ne pas grelotter à la première vague de froid !
En revanche, côté ambiance, difficile de faire plus agréable. Et vous, seriez-vous prêt à troquer votre maison en dur contre une vie en mobil-home ? Ou bien pensez-vous que ce rêve de liberté cache trop de compromis ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
En France, non, plutôt en Espagne, encore moins cher et dans un container habitable moins cher qu’un mobile-home.
Côté reglementation la aussi c’est plus souple.