Qu’allez-vous faire cet automne et cet hiver, lorsque le temps sera gris, et que votre seul projet sera de regarder une série, caché sous un plaid bien chaud ? Et, si, au lieu de cela, vous mettiez à contribution vos méninges et vos sens artistiques ? Participer à un atelier de créations florales, de fabrication de vos cosmétiques naturels, ou votre parfum personnalisé serait bien plus intéressant, non ? De plus, je vous livre, en même temps, une idée-cadeau originale pour les fêtes de Noël qui approche. Personnellement, je choisirai, sur Funbooker, un atelier jardin végétal, avec l’espoir fou que mon petit jardin bouteille soit aussi prolifique que celui créé par David Latimer, il y a plus de 60 ans. Mais, alors, qu’est-ce que l’ « atelier terrarium » proposé à Caluire-et-Cuire dans le Rhône ? Découverte.
Les ateliers créatifs ont le vent en poupe !
Depuis quelques années, les ateliers et les astuces DIY sont très prisés des consommateurs. La tendance générale étant à l’économie, mais également à l’écologie, nous cherchons à réduire nos dépenses, ainsi que notre impact environnemental. Alors, au lieu d’acheter du « tout fait », nous essayons, avec plus ou moins de succès, de « faire nous-mêmes ». Pour ce faire, il existe pléthore d’ateliers divers et variés, et je note, pour ma part, un regain exceptionnel pour les ateliers « crochets » ! Ma fille de 23 ans, s’est d’ailleurs découvert une nouvelle passion pour cet art que pratiquaient ma grand-mère et mon arrière-grand-mère. Et, elle maîtrise plutôt bien pour une débutante, sur les dires d’une tricoteuse chevronnée !
Focus sur l’atelier terrarium de Caluire-et-Cuire (69)
Personnellement, je me tournerai plus facilement vers ce type d’atelier créatif, qui allie une matière vivante, les plantes, à une décoration d’intérieur originale et durable. Je déteste, par exemple, les ateliers de création florale, réalisés avec des fleurs coupées qui vivront seulement quelques jours. En revanche, l’idée d’apprendre à créer un « jardin dans une bouteille » me séduit beaucoup plus. Pour 60 €, je pourrai bénéficier des conseils de l’animatrice, Estelle, et repartir avec mon terrarium. Ensuite, il n’en tiendra qu’à moi de le faire vivre, puisque j’aurai créé un petit écosystème durable dans mon salon ! Lors de cet atelier, j’explorerai les étapes essentielles de sa création, depuis le choix du substrat jusqu’à la sélection des plantes qui composeront mon mini-jardin. Guidée pas à pas, à la fin de l’atelier, je repartirai non seulement avec mon terrarium, mais aussi avec tous les conseils nécessaires pour en prendre soin et le faire durer dans le temps. Je trouve cette idée géniale, et si mon jardin d’intérieur est aussi résistant que celui de David Latimer, il pourrait même faire partie de l’héritage que je lèguerai à mes enfants !
L’exemple de ce britannique : le jardin bouteille le plus ancien au monde !
Dans cet article, je vous relatais l’histoire extraordinaire de ce britannique, qui, dans les années 60, a créé un terrarium dans une immense bouteille. David Latimer a planté un tradescantia, également appelée « misère », dans une grande bouteille. Après avoir arrosé la plante pendant 12 ans, il a scellé la bouteille hermétiquement en 1972 et l’a laissée évoluer seule, sans jamais l’ouvrir depuis. À la surprise générale, la plante a non seulement survécu, mais a prospéré en développant un écosystème autonome. Grâce à la photosynthèse, elle capte la lumière du soleil pour produire l’énergie nécessaire à sa croissance, tandis que l’eau circule en boucle grâce à l’humidité générée et absorbée par les racines. Les feuilles tombées se décomposent et fournissent des nutriments à la plante, recréant ainsi un cycle de vie complet. Ce microcosme fascinant, qui fonctionne sans intervention extérieure depuis plus de 60 ans, est un exemple spectaculaire de la résilience des plantes et du potentiel des écosystèmes autonomes. Que pensez-vous de cette idée-cadeau ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Publi-rédactionnel
Hermétiquement ? vraiment ? je doute .Il a mis un bouchon de liège dessus en scellant les bords mais pas le dessus du bouchon.
Le liège permet alors à la plante de capter de l’air ou en rejeter tout en filtrant.
( je me trompe peut être mais je doute )