Les Tiny-Houses sont de plus en plus tendance et ce n’est que le commencement !

On entend parler de tiny house à longueur de journée, elles ont des émissions de télévisions dédiées... Mais pourquoi ont-elles autant de succès ?

La folie des tiny houses gagne peu à peu le monde entier… Elles existent pourtant depuis les années 1990, mais étaient à cette époque considérées comme des cabanes faites de bric et de broc. A la suite de différents événements aux Etats-Unis, comme l’Ouragan Katrina ou la crise des subprimes, les tiny houses sont devenues un moyen de relogement pour ceux qui avaient tout perdu. Les citadins échaudés par les différentes périodes de confinement subies ces derniers mois cherchent à s’évader de la ville, à profiter d’un coin de verdure sans pour autant acheter une résidence secondaire. La tiny-house s’impose donc comme le premier choix pour un mode d’habitation alternatif ! Mais pourquoi les tiny-houses sont-elles devenues si tendance ? Décryptage.

C’est quoi exactement une tiny-house ?

Pour être classée dans la catégorie tiny-house, la petite maison ne doit généralement pas dépasser les 40 m² habitables, et encore, c’est déjà grand… La surface au sol d’une tiny se situe généralement autour de 20 m². A l’intérieur, elles se configurent toutes à peu près de la même manière et comprennent une chambre (généralement en mezzanine), une pièce à vivre (salon/salle à manger), des toilettes et une salle de bain. Elles sont évidemment sur remorque, sinon, ce sont des cabanes de jardin ! Enfin, elles sont, la plupart du temps, construites en bois, écologiques, et même parfois autosuffisantes.

Une magnifique Tiny house en bois blanc et métal gris
Crédit photo : West Wood Tiny / Laurent Merle

D’où viennent ces petites maisons ?

A bien y réfléchir, elles ont finalement toujours existé ! Les premiers hommes ne vivaient-ils pas dans de toutes petites huttes de bois ? Elles remonteraient en fait à 1000 avant notre ère… Les Sioux ou les Inuits les utilisent depuis la nuit des temps, tout comme les Samoans, et ils seraient les réels inventeurs des tiny houses sous différentes formes (huttes, igloos). Des années 70 aux années 90, elles étaient les habitats privilégiés des artistes qui recherchaient de petits endroits pour laisser parler leur imagination. Puis, en 2008, quand la crise financière a frappé les Etats-Unis, de nombreux propriétaires se sont retrouvés sans maison… La tiny house s’est alors imposée comme un moyen d’avoir un toit sur la tête.

Un marché boosté par les réseaux sociaux

« Le marché devrait augmenter à un taux de croissance annuel moyen de 4 % au cours de la période de prévision », explique le site chatttennsports.com dans une synthèse de son rapport. Une hausse expliquée notamment par les réseaux sociaux, principal moteur de croissance du marché des tiny-houses. En effet, il suffit de regarder les tendances sur Facebook ou encore Instagram pour comprendre l’engouement que suscitent ces petites maisons sur roues.

Mais pourquoi les gens veulent vivre dans une tiny house ?

Les raisons varient bien sûr selon les propriétaires, mais il est possible de définir trois grands axes quant au choix de la vie dans une tiny house:

  • la première étant une envie de quitter la ville, de trouver un coin de nature pour retrouver un peu de sérénité…
  • La seconde raison est écologique, car en plus de réduire notre empreinte carbone en choisissant ce mode d’habitation, certains ne supportent plus de vivre dans l’excès et dans la superficialité, d’entasser des choses sans utilité. Vivre dans une tiny house, c’est se recentrer sur les besoins essentiels, et de préférence en harmonie avec la nature. Dans une tiny, on trouve fréquemment des toilettes à compost, des panneaux solaires et des systèmes de récupération des eaux.
  • Enfin, le troisième axe est parfois financier, car vivre dans un espace plus petit permet évidemment de faire des économies ! Que ce soit sur le chauffage, l’eau, les taxes d’habitation, foncières, ou encore l’achat de meubles ou de matériaux pour les travaux; tout revient moins cher dans une tiny-house et c’est fondamental pour certains !

Bien évidemment, le but d’une tiny house est avant tout de rester mobile, de pouvoir se déplacer comme un escargot, avec sa maison sur le dos, dans des endroits différents chaque mois si cela vous chante… Une liberté qui est évidemment impossible quand on vit dans une maison en pierre de 100 m², bien ancrée sur ses fondations.

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Source
Thomasnet.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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