Amis normands, si vous souhaitez faire construire une tiny-house pour vos vacances d’été ou pour y vivre toute l’année, vous allez pouvoir faire appel à un constructeur local. Normandy Wood Factory vient d’ouvrir ses portes, et vous êtes peut-être justement allés aux portes ouvertes qui avaient lieu ce dernier weekend. A Grangues (14) près de Divesentrepri-Sur-Mer, Gilles Deslandes a décidé de lancer son entreprise de construction de tiny-houses. Il faut dire que dans cette région côtière, il y a certainement un marché à ouvrir, car les principaux constructeurs français se trouvent plutôt dans l’Est ou dans le Sud de la France. Une tiny-house « normande » à deux pas de Deauville, Trouville ou Houlgate, ce serait le bonheur pour de nombreux normands et pour les nombreux parisiens qui envahissent la côte normande chaque weekend ! Présentation.
Normandy Wood Factory, c’est qui ?
Gilles Deslandes a travaillé pendant plus de vingt ans dans la charpente et la menuiserie. Mais, il a aussi construit de ses mains sa maison en bois. Poussé par son épouse, le menuisier a décidé de se mettre à son compte pour que d’autres profitent de son savoir-faire. Il vient tout juste d’ouvrir son atelier dans la Zone Artisanale de la Vignerie, et travaille déjà sur une tiny-house à livrer prochainement. Le nouvel entrepreneur ne voulait pas quitter le secteur du bois, mais il voulait se différencier des autres… Il a donc décidé de se spécialiser dans les tiny-houses. Pour le moment, Gilles, qui vient de commencer, espère que ces tiny-houses séduiront les normands, et peut-être les futurs propriétaires des régions aux alentours.
Pourquoi le phénomène des tiny-houses prend-il tant d’ampleur ?
Les tiny-houses cartonnent car elles offrent certains avantages non négligeables à l’heure actuelle. Vivre en tiny devient un mode de vie pour ceux qui aspirent à un retour à la Nature mais pas seulement. Les tiny-houses sont nées aux Etats-Unis, lorsque l’ouragan Katrina a frappé la Louisiane, et qu’il a fallu trouver des solutions d’urgence pour héberger ceux qui n’avaient plus de maison. Ces petites maisons, rapides à construire et peu chères, ont permis à des milliers de personnes d’être relogées rapidement.
Le phénomène est arrivé en France en 2014, et si le critère de choix reste un retour aux sources, il est désormais également financier. Avec les tiny-houses, il n’y a plus besoin de s’endetter sur 25 ans pour acheter un logement. Qui plus est, étant considérée comme une habitation à usage de loisirs, il n’y a ni taxe foncière, ni taxe d’habitation à payer, seulement une taxe d’aménagement de 150€ par an. Enfin, au vu de leurs petites surfaces, les factures d’énergie chutent drastiquement par rapport à une habitation classique.
Une solution contre la flambée de l’immobilier
Aujourd’hui, les prix de l’immobilier flambent et il est de plus en plus difficile d’obtenir un crédit auprès d’une banque. La récente crise sanitaire a également encouragé les citadins à trouver un coin de verdure pour ne pas se retrouver coincer entre 4 murs ! S’il faut accepter de vivre dans un espace minimaliste, c’est aussi un moyen d’apprendre à vivre avec le nécessaire…
Dans une tiny-house, le superflu n’a littéralement pas sa place, une manière aussi de profiter d’un mode de vie simple, loin des bruits et de l’opulence des grandes villes. Et nous pensons vraiment que nous ne sommes qu’au début de l’aventure des tiny-houses françaises… Dans quelques années, nous aurons tous ou presque une tiny-house comme résidence secondaire et c’est plutôt sympa comme idée non ?