Depuis quelques années, un mode d’habitat a le vent en poupe, et le succès ne semble pas faiblir. Nous voulons évidemment parler des tiny-houses, devenues en quelques mois un refuge dans la nature pour certains, mais également une vraie résidence principale pour d’autres.
Il ne vous aura pas échappé que les prix de l’immobilier grimpent en flèche. Quant aux conditions d’obtention d’un crédit immobilier, ce n’est vraiment plus ouvert à tout le monde. Alors les tiny-houses deviennent une solution pour les petits budgets, mais aussi, pour celles et ceux qui souhaitent revenir aux sources. Du côté de Toulouse, un entrepreneur nous présente Occi’Tiny, son entreprise qui fabrique des tiny-houses depuis désormais 5 ans.
Occi’Tiny, c’est qui ?
Implanté à Colomiers (31), Guillaume Cordier est à la tête de sa société depuis 5 ans. C’est en voyant le phénomène des tiny-houses exploser qu’il a décidé de lancer sa petite entreprise. Et depuis la rentrée 2020, elle ne connaît pas la crise. Il explique dans une interview accordée au journal La Dépêche que les demandes de construction se sont intensifiées au cours de l’année écoulée.
Avec les différents confinements, les gens ont réagi par une forte envie de reconnexion avec la nature. Et la tiny-house, plus confortable qu’un mobil home ou une caravane, semble réunir tous les souhaits des futurs acheteurs. Qui plus est, les différentes menaces liées au réchauffement climatique poussent les acheteurs à envisager des matériaux écoresponsables et un mode de vie différent de celui qu’ils connaissent.
Le Covid à l’origine de cet engouement
Selon Guillaume Cordier, l’engouement pour les tiny-houses serait également dû aux traces laissées par le Covid. Le besoin de posséder un espace dans la nature, loin des villes, de la pollution et des confinements stricts, seraient nés de la crise que nous traversons depuis presque 2 ans. Et c’est évidemment par la qualité du travail proposé que l’entrepreneur a pu voir son carnet de commandes se remplir peu à peu. Si, au début de l’aventure, Occi’Tiny embauchait trois salariés, il a fallu recruter quatre personnes supplémentaires pour répondre à la demande.
De la tiny-house familiale que l’on peut personnaliser à la tiny-bureau qui peut s’installer dans le jardin pour télétravailler, l’entreprise propose cinq modèles différents.
Mais au fait, c’est quoi une tiny-house ?
En anglais, tiny-house veut dire minuscule maison, mais ce n’est pas seulement par sa grandeur qu’il faut la qualifier. Même si elle ressemble trait pour trait à une maison à ossature bois, elle possède une différence majeure. En effet, elle se pose sur une remorque et doit pouvoir être tractée par un véhicule. Généralement, il est nécessaire de posséder le permis BE pour pouvoir la déplacer.
Mais la Tiny-house se doit également d’être écologique: elle doit employer des matériaux recyclés ou recyclables, et locaux de préférence. Même si le concept a pris de l’ampleur à partir de 2007 après l’ouragan Katrina aux Etats-Unis, il se dit que l’architecte français Le Corbusier aurait construit la première tiny, pour sa femme, dans le sud de la France. Si, elle ressemble à une tiny-house par sa forme, elle n’était pas mobile en revanche. Mais dans l’aspect, il était plutôt visionnaire pour l’époque !