Tiny house : n’arrivant plus à payer son loyer, un artiste invente la « maison benne à ordure »

Un artiste londonien pallie l'augmentation faramineuse des loyers en habitant dans une tiny house construite à partir d'une benne à ordure

Nous pensions avoir fait le tour de ce qui pouvait exister en matière de petites maisons. Tiny houses, maisons conteneurs, maisons d’hobbit, toutes ces habitations connaissent un succès fou auprès de nombreux propriétaires. Reconnaissons qu’elles sont souvent moins chères et plus rapides à construire qu’une maison traditionnelle. Pour les personnes seules, ou les familles disposant d’un micro-budget, elles sont aussi un moyen de posséder un chez-soi, et de plus louer un appartement. C’est l’argent, ou plutôt le manque d’argent qui a poussé Harrison Marshall, un artiste londonien, à construire sa petite maison… dans une benne à ordures. Étrange peut-être, mais le résultat est magnifique ! Découverte.

Une benne à ordures pour maison vraiment ?

Harrison Marshall est un artiste créatif, fondateur de la FrostUniversité des arts créatifs. Avec le prix des loyers qui a littéralement explosé à Londres, il s’est retrouvé en difficulté et ne pouvait plus payer son logement. Ne trouvant aucun loyer, ni aucun logement pour son budget, il a eu l’idée de transformer une benne à ordures en tiny house. L’investissement total a été de 4 800 dollars (4 500 €), il peut y dormir, y manger, en revanche, il ne dispose pas de salle de bains. Harrison est artiste, mais il est également architecte et designer, ce qui l’a évidemment un peu aidé à mener à bien son étonnant projet.

N'arrivant plus à payer son loyer, il transforme une benne à ordures en petite maison pour 4 500 €.
N’arrivant plus à payer son loyer, il transforme une benne à ordures en petite maison pour 4 500 €. Crédit photo : Harrison Marshall (capture d’écran Instagram)

Comment lui est venue cette idée ?

« J’essayais de trouver un endroit qui correspondrait à mon budget et à mes critères, mais si je trouvais un endroit, il y avait 100 autres personnes qui cherchaient également le même endroit et il serait parti en cinq minutes. », a-t-il expliqué au site Business Insider dans une interview. Il a alors cherché un moyen de se créer lui-même, son logement et à moindre coût de préférence. Le jeune artiste de 28 ans, a ensuite imaginé louer une benne à ordures que l’on déniche sur les chantiers. L’idée de la benne était de pouvoir déplacer sa maison, mais par ailleurs de pouvoir l’agrandir, plus tard, s’il le souhaitait en juxtaposant une seconde benne par exemple. Ce n’est ni plus ni moins qu’un conteneur de marchandises, mais la forme est différente. Il s’est donc installé dans sa benne à ordures du côté de Bermondsey, dans le sud-est de Londres, à quelques encablures du Tower Bridge.

Une petite visite à l’intérieur ?

Étant donné la toute petite surface intérieure, le tour du propriétaire ne prend que quelques minutes évidemment. La benne forme le « sous-sol » de sa tiny-house. Il a en conséquence isolé cette partie puis construit un étage sur la benne. Pour accéder à la tiny house, il faut emprunter une échelle, puisqu’il a décidé de laisser la benne dans son jus. Dans la partie surélevée, Harrison a installé un lit en mezzanine et des espaces de rangements de chaque côté. Sous la mezzanine, il a créé un petit coin cuisine avec un évier et une petite table d’appoint.

En ajoutant un petit réservoir d’eau, il peut laver la vaisselle et se brosser les dents. En revanche, pour le moment, il ne dispose pas de salle de bains, ni de toilettes d’ailleurs. Pour les toilettes, il s’est équipé d’un dispositif portable qu’il laisse dehors, et pour la douche, c’est le système D : au travail, ou à la salle de sport. Cette tiny house est également l’invention de ses amis et de la société Skip Gallery, qui a demandé à des artistes de créer des œuvres d’art dans les limites d’une benne. Installé dans sa tiny house depuis quelques mois, son loyer est désormais de 60 € par mois, soit le coût de la location de la benne à ordure ! Plus d’informations : caukinstudio.com

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Source
Businessinsider.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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