Nous aimons vous parler de tiny-house, c’est un peu LE sujet du moment. Elles ont le vent en poupe, elles sont pratiques, élégantes et écologiques. L’entreprise nantaise Baluchon propose de multiples modèles, mais aujourd’hui nous allons vous parler de Aryama, qui offre un panorama exceptionnel.
Cette tiny-house possède un grand balcon de 5 m² qui autorise les nuits à la belle étoile ou les dîners en amoureux. Elle peut aussi faire office de simple endroit destiné à la contemplation ou à la méditation.
La balustrade en inox permet de sécuriser totalement l’espace., le bardage de l’étage est en peuplier thermo-traité et se distingue ainsi du rez-de-chaussée, qui lui est en « red cedar ». Les larges baies vitrées offrent une grande luminosité et une vue exceptionnelle sur la nature environnante. La tiny-house est livrée hors d’eau et hors d’air pour cette fois. C’est donc Camille, la propriétaire, qui devra finaliser la construction.
Les caractéristiques techniques de la tiny-house
L’ossature est en bois d’épicéa classe 2, les fenêtres et portes sont mixtes (alu et bois) et possèdent évidemment un double vitrage pour l’isolation. La couverture est faite d’un bac aluminium à joints debout. Comme nous vous l’indiquions précédemment le bardage du bas est en red cedar et celui du haut en peuplier thermo-traité. Les deux parties sont traitées anti-UV.
Et le grand balcon est sans aucun doute, la valeur ajoutée pour cette tiny-house. Rappelons que Baluchon utilise massivement du bois provenant de France, ce qui tend à réduire les délais dus à la pénurie de matériaux qui s’installe…
Le bois de plus en plus difficile à trouver !
Si vous souhaitez investir dans une tiny-house ou même dans un abri de jardin, ce n’est peut-être pas le moment idéal; force est de constater que le bois se fait rare dans les magasins de bricolage. Quant aux abris de jardins classiques, ils sont quasiment introuvables… Selon un récent article de BFM Tv, la pénurie de bois impacte directement les délais et les prix des chantiers du BTP. Après les différents confinements, et l’arrêt brutal de l’économie mondiale, tout est reparti d’un coup…
Et les scieries et exportateurs de bois se sont vus incapables de répondre à la demande… Les prix augmentent, les délais s’allongent, les chantiers sont à l’arrêt et même les particuliers peinent à trouver certains matériaux. Pourtant, d’ici 2022, toutes les nouvelles constructions françaises devront intégrer du bois: c’est l’un des points du Grenelle de l’Environnement, le bois étant bien entendu plus écologique que les autres matériaux. Mais encore faut-il pouvoir le produire !
D’où vient le problème alors ?
En France, ce ne sont pourtant pas les forêts qui manquent ! Selon un article d’Europe 1 le pays manque de deux choses :
- L’organisation, pour pouvoir exploiter le bois français de manière durable
- Les usines qui permettent de transformer le bois brut en bois de construction.
Il faudra donc développer rapidement des usines françaises, pour tenter de contrer les problèmes d’importation, avec la Pologne notamment: ce pays est l’un des plus gros exportateurs de bois de construction… Mais la loi de l’offre et de la demande a fait qu’ils ont vendu aux plus offrants, et la France ne faisait probablement pas partie des plus offrants justement. Balluchon utilise majoritairement du bois français, ce qui réduit les délais d’attente, même s’ils existent. Travailler avec des matières premières locales est donc peut-être la meilleure solution actuellement !