FFP1, FFP2, FFP3 : comment choisir son masque de protection ?

On sait désormais que nous devrons porter des masques ! Mais comment s'y retrouver entre les différents modèles. Voici quelques explications.

A l’approche du 11 mai, les masques sont sur tous les visages et deviennent le sujet de conversation de tous les français ! Mais comment s’y retrouver entre les FFP1, les FFP2, les FFP3 et les autres ! Ces termes qui ne nous parlaient pas, il y a encore deux mois sont devenus usuels.

Les masques FFP (Pièce faciale filtrante contre les particules) sont des protecteurs respiratoires. Leur efficacité est jugée en fonction de leurs pouvoirs filtrants… Du FFP1 pour les poussières au FFP3 pour les particules les plus fines, il est nécessaire de savoir quel masque porter et en quelles circonstances. Explication

Le masque FFP1 :

Il est le masque utilisé principalement comme masque anti-poussière. Très courant chez les bricoleurs, il protège des poussières de charbon, silice ou ciment. Il protège aussi, dans le cadre du coronavirus, des postillons que l’on pourrait recevoir. Il est le moins filtrant des masques FFP proposés sur le marché.

Le masque FFP2

Les FFP2 sont plus filtrants que les FFP1 et moins que les FFP3 ! Ils permettent de stopper les substances chimiques et sont très courant dans l’industrie pharmaceutique. Concernant l’épidémie actuelle, ces masques sont préconisés dans les transports et dans les endroits où le virus est susceptible de circuler plus qu’à d’autres. En l’état actuel des choses, ils sont réservés aux soignants et aux personnels en contact direct avec un public nombreux.

Le masque FFP3

Les FFP3 sont aujourd’hui introuvables, ils sont les plus filtrants des trois modèles et sont capables de filtrer les très fines particules comme l’amiante. Exclusivement destiné aux soignants, ils n’ont aucune utilité pour le grand public face au coronavirus.

Les masques en tissus AFNOR

Les masques en tissus sont devenus objet du quotidien, quête ultime d’une protection supplémentaire. Ils sont filtrants s’ils sont fabriqués en coton et s’ils comportent au moins deux couches de coton. Ils sont parfaits pour protéger les autres d’une éventuelle contamination par les postillons ou la toux d’une personne porteuse saine.

Et si vous possédez un FFP1, il est possible grâce à la technique très simple de cet homme de lui donner une forme en bec de canard, comme un masque FFP2. Cette astuce permet également de réduire la buée sur les lunettes.

https://twitter.com/_LuzMarina/status/1258032086805630977

Rappelons que le port du masque est recommandé pour protéger les autres et non pour se protéger soi-même… Ne sachant pas si vous êtes porteur du virus ou non, porter un masque vous évitera de diffuser le virus si vous êtes atteint… Inutile donc de porter un FFP3 simplement pour vous rendre au supermarché… Les soignants eux, devraient tous en être équipés ! Mais ça c’est encore une autre histoire !

Photo d’illustration De Pierre Teyssot / Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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