Bertolt Meyer est né sans avant-bras gauche. Depuis sa plus tendre enfance, son avant-bras est une prothèse électrique. Professeur de psychologie en Suisse, il est également passionné de musique électronique. Même si sa prothèse lui est plus que familière, il estime qu’elle n’est pas assez performante pour s’adonner à sa passion du synthétiseur.
Trop peu réactive, Bertolt Meyer décide de la modifier pour qu’elle puisse lui permettre de manipuler un synthétiseur. Il décide donc de fabriquer lui-même un premier prototype avant de taper dans l’œil d’une entreprise allemande qui lui apporte son aide précieuse. Explications.
La prothèse initiale de Bertolt Meyer lui permet de manipuler une main électrique avec chacun des doigts indépendants. Pour que celle-ci soit plus précise, il imagine brancher deux câbles Jack sur les deux électrodes qui équipent déjà sa prothèse. Le signal électrique est donc envoyé directement dans le synthétiseur.
Pour se faire, il utilise le Field Kit KOMA Elektronic, une station électro-acoustique. Mise au courant de ce projet, la société allemande imagine un circuit électrique sur mesure pour Bertolt. Son mari quant à lui crée le support plastique du dispositif.
Bertolt Meyer nomme son nouveau jouet « SynLimb », il peut désormais l’installer directement à la place de sa prothèse. Et comme avec sa prothèse, il contrôle SynLimb par la pensée. En contractant certains muscles il contrôle son instrument comme il le fait déjà avec sa prothèse.
Ce SynLimb peut encore être amélioré mais déjà la symbiose entre l’homme et la machine se produit. Il peut désormais s’adonner à sa passion de manière autonome. Et pour un passionné, la liberté n’a pas de prix !