Dormir est essentiel pour la santé ! Ce n’est évidemment pas un scoop mais parfois certains ont tendance à penser que dormir est une perte de temps ! Erreur ! Non seulement dormir vous permet de récupérer, de vous reposer, mais cela permettrait à votre cerveau de se nettoyer tout seul… Des chercheurs estiment même que ce phénomène pourrait avoir des liens directs avec l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Votre cerveau continue donc à fonctionner pendant que votre corps dort… Ce n’est pas un scoop non plus, nous savons que notre inconscient travaille en 3 x 8… Explications.
Dans une étude publiée par des chercheurs de l’université de Boston, on apprend que le cerveau ne s’éteint pas, mais se nettoie pendant notre sommeil. Ce phénomène se déroule par l’intermédiaire du liquide céphalo-rachidien qui remplirait le cerveau par vagues. Et s’évacuerait ensuite à plusieurs reprises, un lavage de cerveau physiologique qui permettrait donc de le régénérer.
Laura Lewis, co-auteur de l’étude explique :« Nous savons depuis longtemps qu’il existe des vagues électriques d’activité neuronale, mais jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions pas réalisé qu’il y a également des vagues de liquide céphalo-rachidien. » Le liquide céphalo-rachidien se trouve dans le système nerveux central. Son rôle principal étant de le protéger des traumatismes. Lorsque nous dormons, les neurones dorment aussi, le sang est alors évacué du cerveau et le liquide céphalo-rachidien vient le remplacer comme pour un nettoyage express.
Un lien avec la maladie d’Alzheimer
Les chercheurs aimeraient utiliser ces résultats pour travailler sur les maladies liées aux troubles du sommeil. Ces troubles se retrouvent dans les syndromes autistiques et dans la maladie d’Alzheimer. Le liquide céphalo-rachidien permet d’éliminer les toxines du cerveau et surtout les protéines qui provoquent les troubles de la mémoire.
Avec l’âge, les périodes de sommeil profond sont plus disparates et cela pourrait avoir des conséquences sur le développement de certaines maladies. Les chercheurs aimeraient donc poursuivre leurs études sur des participants plus âgés afin d’analyser leur sommeil. Peut-être une piste pour de futurs traitements pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, ou du moins en empêcher son apparition ?