Pour lutter contre la pandémie, la plupart des pays ont opté pour une campagne de vaccination de masse. Il existe d’ailleurs une grande variété de vaccins anti-Covid-19. De Pfizer-BioNTech à Moderna en passant par AstraZeneca ou encore Janssen, nombreux sont les laboratoires qui ont décidé de créer des vaccins dans l’espoir de mettre un terme à cette grave crise sanitaire.
Pour rappel, depuis son apparition au troisième trimestre 2019, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 a déjà fait plus de 3,5 millions de morts à travers le monde. Face à la ruée vers la vaccination, on se demande si cette stratégie est réellement efficace. C’est apparemment le cas !
Plus de 100 millions de personnes vaccinées
Le CDC vient de publier les résultats d’une étude visant à évaluer l’efficacité des vaccins chez les citoyens américains. Le rapport de cette principale agence sanitaire des États-Unis révèle que seulement 9,69 % des cas recensés chez les personnes vaccinées ont nécessité une hospitalisation. À noter que l’enquête s’est focalisée sur les infections dites « révolutionnaires ». Il s’agit de cas d’infection observés chez les sujets vaccinés dans un délai de 14 jours après la vaccination.
Aux États-Unis, près de 101 millions d’individus ont reçu une dose complète de vaccins au 30 avril dernier. D’après le CDC, sur cet effectif colossal, seules 10 262 personnes ont développé une infection révolutionnaire. Environ un quart de ces infections révolutionnaires ont été déclarées asymptomatiques.
Moins de 200 décès
Par ailleurs, les autorités n’ont enregistré « que » 995 hospitalisations et 160 décès. Ces patients décédés avaient en moyenne 82 ans et près de 20 % des décès signalés pourraient ne pas avoir été provoqués par la Covid-19. À noter que cette étude n’est pas la première à soutenir l’efficacité des vaccins contre le coronavirus.
Une autre réalisée en Israël et publiée dans The Lancet il y a environ un mois affirmait que 95,3 % des 5 millions de personnes vaccinées avec le candidat ARNm de Pfizer ont été immunisées avec succès. Par ailleurs, une autre enquête menée par le CDC a récemment révélé que chez les sujets de plus de 65 ans, les vaccins ARNm réduisaient de 94 % le risque d’hospitalisation.
Une étude qui ne tient pas compte de la réalité ?
Le Centers for Disease Control and Prevention n’a toutefois pas manqué de souligner les limites de son nouveau rapport. Selon l’agence, les chiffres globaux des infections sont très probablement sous-estimés. « Le système de surveillance national repose sur la déclaration passive et volontaire, et les données peuvent ne pas être complètes ou représentatives », mentionne le document. En outre, certains experts estiment que cette approche adoptée par le CDC pourrait ne pas permettre de suivre l’évolution des variants du virus.
« S’il y a un nouveau variant ou un changement de la fréquence des lignages viraux, il serait préférable de le savoir plus tôt que d’attendre que cela engendre des cas graves et des hospitalisations », a déclaré Saad Omar, épidémiologiste spécialisé dans les maladies infectieuses à l’université de Yale à New Haven dans le Connecticut, rapporte le site npr.org.
Il semble qu’un pourcentage non nul de porteur sain développe un sras cov 2, après avoir reçu le vaccin.
Ces personnes peuvent développer des effets indésirables, voir en mourir.
✓A suivre…