Vous faites partie de ceux qui pensent que dormir 4 ou 5 heures par nuit suffisent ? Que le temps c’est de l’argent ? Que dormir c’est du temps de perdu ? Et vous avez entre 50 et 70 ans ? Une récente étude scientifique affirme que vous commettez une grave erreur de jugement…
Qui, si pour le moment ne vous porte pas préjudice, pourrait vous jouer de vilains tours à l’heure où la vieillesse sonnera à votre porte ! En effet, cette étude révèle que les personnes qui dorment moins de 6h par nuit présenteraient un risque de démence accrue en vieillissant… Une piste sérieuse pour prévenir des maladies comme Alzheimer peut-être ? Explications.
Selon l’Institut du Cerveau, la maladie d’Alzheimer touche 225 000 personnes de plus chaque année en France. Et chez les patients diagnostiqués, le sommeil est souvent de mauvaise qualité. De plus en plus d’études corroborent l’idée que des cycles de sommeil trop courts de de mauvaise qualité contribueraient au développement de la maladie… Et ce, bien avant le constat avéré de démence.
L’étude en détail
Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature publiée le 20 avril dernier et menée par des chercheurs de l’Inserm et d’Université de Paris en collaboration avec University College London (UCL) analyse le sommeil de 8000 personnes suivies pendant 25 ans. Et elle suggère un lien entre la durée du sommeil chez un adulte et le risque de démence accru. Séverine Sabia chercheuse à l’Inserm et en charge de cette étude avec une équipe du Centre de recherche épidémiologie et statistiques – Université De Paris (CRESS) ont analysé des données relevées sur 25 ans.
Les 7959 personnes que comptent cette étude se sont auto- évalués à six reprises pour la tranche d’âge 35 / 55 ans et 63 / 86 ans. Les chercheurs ont ainsi pu extraire des données sur le sommeil de chaque participant à 50, 60 et 70 ans. En 2012, la moitié d’entre eux ont porté une montre pour vérifier la durée réelle de leur sommeil.
Les résultats
L’étude révèle un risque de démence de 20 à 40% supérieur chez ceux qui dormant moins de 6h par nuit entre 50 et 60 ans. Et de 30% chez les 50-70 ans. Et ces données ne dépendaient pas des autres problèmes de santé des patients.
Concrètement cette étude suggère que la durée du sommeil en milieu de vie pourrait jouer un rôle prépondérant dans le développement des maladies neuro-dégénératives. Par conséquent, c’est une nouvelle bonne raison de dormir au moins 8 heures par nuit… Comme le recommandait déjà en 2015, une étude de l’Institut du Sommeil.
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