Les pères qui s’impliquent la première année de leur enfant auraient une meilleure santé mentale affirme cette étude

La dépression post-partum n'est pas une exclusivité féminine... C'est en tout cas ce que cherche à prouver cette étude sur la dépression paternelle !

Il y a parfois des études dont on peut se demander si elles ont une réelle utilité. Ou, si elles sont une simple question de bon sens ! Une récente étude menée par des psychologues de l’Université d’Etat de Californie, à Long Beach affirme que les pères ayant joué un « vrai rôle » dans la première année de l’enfant seraient en meilleure santé mentale !

La dépression post-partum ne touche pas seulement les mères, mais également les pères. Et ceux qui, par la force des choses (séparation difficile, travail) ne pourraient pas s’occuper de leur bébé, auraient un plus fort taux de dépression que les autres ! Explications.

De l’importance du père

Cette étude parue dans la revue Frontiers of Psychiatry a été menée sur 881 pères d’âges, d’ethnies et à « faibles revenus ». Certains étaient séparés de la maman, d’autres mariés et d’autres encore en couple mais en union libre.

Pour réaliser l’étude, les psychologues ont évalué les sentiments des pères vis-à-vis de la confiance en eux-mêmes à la naissance, à 6 mois puis à un an. Ces tests ont été proposés sous la forme de QCM ou d’une échelle pour la dépression post-partum à évaluer Ces questionnaires ont été couplés au dégré de confiance parentale que les pères ressentaient.

Les pères qui s'impliquent la première année de leur enfant auraient une meilleure santé mentale affirme cette étude
L’implication du père dans la première année de l’enfant s’entend par la présence physique mais aussi par les actions concrètes comme le changement de couche. Crédit photo : Shutterstock / Halfpoint

« En général, je pense qu’il y a deux grandes choses à retenir. Premièrement, l’implication avec votre enfant est non seulement meilleure pour lui, mais c’est aussi mieux pour le père. Alors, les papas, impliquez-vous avec vos enfants tôt et souvent! » explique le psychologue Olajide Noah Bamishigbin sur site PsyPost.

L’implication du père dans la première année de l’enfant s’entend par la présence physique auprès du bébé. Mais également par les actions concrètes que le père peut faire avec l’enfant (changer la couche, fournir du matériel de puériculture etc).

Les résultats

Les résultats de cette étude indiquent que les pères s’impliquant dans la première année de vie de leur enfant seraient psychologiquement plus stables que les autres. Et selon les chercheurs, ceci serait du en partie à la confiance parentale que les pères s’accordent. Mais également à celle qu’on leur accorde dans la famille. Le psychologue Olajide Bamishigbin Jr estime que dans certaines minorités ethniques, la place des pères n’est pas suffisamment définie. Et que cela provoque des dépressions post-partum chez les papas !

Cette recherche serait la première à évaluer le lien entre le rôle parental et les symptômes dépressifs. Et elle a surtout été réalisée pour que les intervenants comprennent que la dépression paternelle existe… Qu’elle est un problème sérieux qui ne doit pas être mis de côté ! En France, le congé paternité existe depuis le 1er janvier 2002 seulement. Et il passera de 14 à 28 jours dès le 1er juillet 2021.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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