Quelles plantes faut-il éviter au jardin quand on est allergique aux pollens ?

En cette saison printanière, les pollens sont de retour, causant leur lot de rhinites et de conjonctivites. Êtes-vous prêt à identifier les coupables de votre jardin ?

En mars, avril ou mai, vous ne sortez jamais de chez vous sans votre paquet de mouchoirs, vous êtes peut-être parmi les 33 % de Français allergiques aux pollens. Pendant ces trois mois de printemps, les symptômes allergiques reviennent, et provoquent rhinites, asthme et conjonctivites chez les allergiques. Et, cela n’ira pas en s’arrangeant selon le ministère de l’Environnement ! Les effets du changement climatique et de la pollution de l’air, provoqueraient une augmentation des réactions allergiques et en accentueraient les symptômes. Le « rhume des foins », terme fréquemment employé pour désigner l’allergie aux pollens, est provoqué par le vent, qui transporte des fleurs femelles, allergisantes. Cependant, certaines plantes sont plus propices aux allergies, et il vaut mieux éviter de vous en approcher si vous êtes allergiques aux pollens. Je vous propose donc de découvrir les plantes à bannir de votre jardin, pour éviter les désagréments des allergies. C’est parti.

Plante n° 1 : l’armoise

L’armoise scientifiquement appelée Artemisia vulgaris est une plante vivace qui présente de petites fleurs jaunes regroupées en capitules. Sa taille peut varier, mais généralement, elle mesure aux environs de 2 mètres. On peut trouver cette plante sur le bord des chemins, nous en avons tous croisés lors d’une balade à la campagne. Ces plantes ne sont pas très difficiles, car elles s’adaptent à tous types de climats, avec une préférence pour les sols secs. L’armoise est une plante polyvalente utilisée depuis des siècles dans différentes cultures à des fins médicinales, culinaires et rituelles. Par exemple, certaines variétés sont utilisées en herboristerie pour leurs propriétés médicinales, notamment comme toniques digestifs et anti-inflammatoires.

L'armoise est une plante qui provoque de fortes allergies au pollen.
L’armoise est une plante qui provoque de fortes allergies au pollen. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 2 : le bouleau

Nous avons tous un jour observé un bouleau et son tronc blanchâtre, dans les jardins. Il est très fréquent dans toute la France, et produit un pollen très allergisant. Les feuilles de bouleau sont habituellement petites, alternes et dentées. De plus, elles ont une forme triangulaire à ovale et sont vertes au printemps et en été, prenant souvent une teinte jaune doré à l’automne avant de tomber pour l’hiver. Enfin, il est une plante monoïque, qui porte donc les fleurs femelles et les fleurs mâles sur le même arbre. Les pollens de bouleau sont très volatils et peuvent en conséquence atteindre aussi des personnes éloignées des arbres.

Plante n° 3 : le cyprès

Le cyprès fleure bon la Provence ! C’est un conifère très présent dans le sud de la France que l’on trouve habituellement dans les allées ou en bord de plage. Il appartient à la famille des Cupressacées et dispose d’un feuillage dense et de branches continuellement serrées. Leur forme peut varier, certains cyprès étant coniques, tandis que d’autres ont une forme plus pyramidale. Les feuilles sont généralement petites et écailleuses, disposées de manière opposée ou en spirale le long des branches.

Ces deux variétés de cyprès ont des pollens très allergènes.
Ces deux variétés de cyprès ont des pollens très allergènes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Plante n° 4 : le mimosa

Encore une plante emblématique de la Provence et du sud de la France, star du Carnaval de Nice. Il fleurit de janvier à mars et offre sa couleur jaune éclatante, et son parfum qui peut être parfois entêtant. Ses petites boules jaunes si caractéristiques du mimosa sont aussi de petites bombes de pollen, dont il vaut mieux s’éloigner si l’on est une personne allergique aux pollens. Une petite différence pour le mimosa ? C’est une plante entomophile, ses pollens sont donc propagés par les insectes et non par le vent, les allergies sont, par conséquent, moins sévères. Avez-vous déjà essayé cette astuce ? Que pensez-vous de cette invention ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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