Le diabète est une maladie auto-immune dont les causes sont encore mal comprises. Selon les statistiques, la France comptabilisait en 2019 plus de 4,5 millions de diabétiques. 10 % d’entre eux sont atteints de diabète de type 1, alors que le reste souffre de diabète de type 2.
Concernant en particulier le diabète de type 1, il se manifeste par une attaque des cellules bêta du pancréas qui produisent de l’insuline par le système immunitaire. En fait, l’insuline est une hormone qui permet aux cellules d’absorber le glucose présent dans le sang.
Un problème qui a toujours intéressé les chercheurs
Et parce que l’organisme des personnes atteintes de diabète ne produit plus suffisamment d’insuline, elles ont besoin de se faire injecter cette substance pour le reste de leur vie. La quantité d’insuline nécessaire dépend cependant de plusieurs facteurs propres à chaque individu que les médecins doivent déterminer au préalable.
Ainsi, les diabétiques peuvent présenter une glycémie élevée ou basse. Une question souvent posée dans la recherche sur le diabète de type 1 est de savoir si l’attaque du système immunitaire peut être ralentie ou même complètement arrêtée.
« Des études ont montré que même une production extrêmement faible d’insuline dans le corps est très bénéfique pour la santé des patients », a déclaré le Dr Johnny Ludvigsson, professeur principal au Département des sciences biomédicales et cliniques de l’Université de Linköping en Suède, rapporte le Daily Mail.
Une protéine en guise de vaccin
Une stratégie possible pour contrer les effets de la maladie consiste à modifier les défenses immunitaires en injectant une protéine sous forme de vaccination. L’acide glutamique décarboxylase est l’une des protéines connues contre lesquelles le système immunitaire forme souvent des anticorps dans le diabète de type 1. Le Dr Ludvigsson et ses collaborateurs ont étudié pendant de nombreuses années la possibilité de vacciner les patients avec cette protéine. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans la revue Diabetes Care le 21 mai dernier.
Des résultats prometteurs
En collaboration avec la société pharmaceutique Diamyd Medical AB, l’équipe a développé un vaccin à base de GAD. Comme le note Live Science, le traitement s’appelle GAD-alum. Pour l’étude clinique, les chercheurs ont fait appel à 109 patients âgés de 12 à 24 ans atteints de diabètes de type 1.
Environ la moitié d’entre eux étaient porteurs d’un antigène HLA connu sous le nom de « HLA-DR3-DQ2 » qui expose la protéine GAD65 aux cellules du système immunitaire. L’équipe a voulu savoir si un vaccin exposant le corps à une plus grande quantité de GAD permettrait au système immunitaire de mieux tolérer la GAD65 naturelle de l’organisme et stopper ainsi la destruction des cellules productrices d’insuline.
La quantité d’insuline naturelle produite par les patients au début de l’étude et après 15 mois a été évaluée. À noter que ceux-ci ont été divisés en deux groupes. Les membres du premier groupe ont reçu des injections du vaccin dans leurs ganglions lymphatiques, tandis que l’autre moitié a reçu un placebo. Dans l’ensemble, aucune différence n’a été constatée entre le groupe traité et le groupe placebo. Le GAD-alum a toutefois eu un effet positif pour le sous-groupe de patients qui présentaient la variante DR3-DQ2 des gènes HLA. Mieux encore, aucun effet indésirable lié au traitement n’a été rapporté.
« Le traitement par GAD-alum semble être un moyen prometteur, simple et sûr de préserver la production d’insuline chez environ la moitié des patients atteints de diabète de type 1 — ceux qui ont le bon type de HLA. C’est pourquoi nous sommes impatients de mener des études de plus grande envergure, et nous espérons qu’elles déboucheront sur un médicament capable de modifier l’évolution du diabète de type 1 », a conclu le professeur Ludvigsson.
L’article mélange parfois les diabètes de type 1 et de type 2.
Le diabète de type 2 est causé par un excès de glucides dans l’alimentation. Il se guérit donc logiquement en adoptant une alimentation faible en glucides. L’infographie à la fin de l’article est peut-être valable pour les diabétiques de type 1, mais dire à des diabétiques de type 2 de manger du sucre, des fruits et des féculents et de boire des sodas, ceci en 4 repas par jour, n’est vraiment pas une bonne idée.
Je vous laisse chercher des sources si ça vous intéresse, il y a plein d’études et de témoignages trouvables facilement sur internet.