Depuis la nuit des temps, les Hommes se sont toujours posés la question de l’immortalité. En effet, vivre éternellement est vite devenu une obsession pour l’humanité. Qui ne rêve pas d’une vie éternelle ? Tout le monde en rêve selon vous ? Et bien non… il s’avère que, d’après une étude Norvégienne, peu voir aucune personne ne voudrait vivre pour toujours… Cette étude publiée dans la revue Age and Ageing révèle que, pour un bon nombre de personne, vivre jusqu’à 91 ans serait parfait !
Quelques chiffres
Comme la Norvège, quelques pays ont commencé à étudié combien de temps les gens aimeraient vivre. Aux États-Unis, le résultats est en moyenne de 93 ans. En Allemagne, le résultat est estimé a 85 ans. Mais cette nouvelle étude norvégienne fournit quelques détails de plus. Et notamment comment diverses maladies ou encore situations influent ce nombre.
Pour cette étude, 825 norvégiens de plus de 60 ans ont été interrogés. La question était « Si vous pouviez choisir librement, jusqu’à quel âge voudriez-vous vivre ? » Pour la plupart, la réponse est « un peu plus de 91 ans ». Mais la réponse varie selon l’âge. En effet, les plus âgées ont exprimé le désir de vivre légèrement plus temps que les plus jeunes.
Ensuite, combien de temps aimeraient-ils vivre en cas de démence, de douleurs chroniques, de solitude, de pauvreté ou encore s’ils devenait un fardeau pour la société. Toutes les réponses, ou presque, ont changées. Jusque ici rien d’étonnant…
Environ 90% des participants ont confiés qu’un diagnostic de démence aurait « un impact substantiel ou négatif » sur la durée de vie désirée. Pour la douleur chronique, les réponses sont les mêmes. Quand il s’agit du fait de devenir un fardeau pour la société, 70% des personnes interrogées déclarent que cela influerait négativement la durée de vie. Pour la pauvreté, 56% des réponses ont changés. Et enfin, pour la solitude ou le décès d’un conjoint, 66% et 62% des personnes interrogées ont désirés réduire la durée de leur vie. Ces réponses varient selon plusieurs facteurs comme la démographie, la situation mais aussi la culture et la santé.
L’étude Norvégienne
Cette étude est différente des autres par rapport à d’autres facteurs. En effet, certaines études plus anciennes, suggèrent que les hommes souhaitaient une vie plus longue que les femmes. Celles-ci désiraient plutôt une vie plus courte mais plus saine. Cette différence est néanmoins minime. De plus, plus le temps passent et plus les participants désirent vivre plus longtemps. Cela serait dû a une meilleure qualité de vie au fil des années.
Les différents auteurs de ces études concluent tous par : « Lorsqu’on discute de l’augmentation continue de l’espérance de vie et de la façon de préserver une bonne qualité de vie à un âge plus avancé, il est important de tenir compte de la façon dont les personnes âgées perçoivent l’augmentation de l’espérance de vie. Comprendre les variations des préférences en matière d’espérance de vie peut aider les soins de santé, les fournisseurs de services sociaux et le grand public à mieux comprendre les craintes et les préoccupations des personnes âgées. »
En effet, ce n’est pas seulement la longévité qui compte dans une vie mais également, si ce n’est plus, la qualité de vie. Si notre qualité de vie est parfaite nous désirions vivre plus longtemps que dans la pauvreté par exemple. La durée de vie dépend donc de beaucoup de facteurs qui varient selon les pays et culture. Une chose est sûre, plus la vie est belle et plus elle vaut la peine d’être vécue !