Vous vous levez du pied gauche ? Et si ce n’était pas la faute d’une mauvaise nuit mais à votre cerveau ? Des neuroscientifiques découvrent qu’une région du cerveau serait impliquée directement dans la mauvaise humeur ! Certains ronchons doivent alors avoir cette région du cerveau en ébullition !
D’autres ne l’utilisent peut-être pas ? Allez savoir ! Toujours est-il que cette nouvelle étude publiée dans le Journal Of Sciences semble identifier en partie les raisons de la mauvaise humeur ! Et ce serait via l’amygdale, partie limbique du cerveau, qui jouerait un rôle important… Explications.
Le principe de l’étude
Une équipe de chercheurs de l’université de Miami débute son étude dans les années 90. Elle recueille des données sur l’état de santé physique et mental d’américains d’âge moyen. Elle mesure également leur bien-être psychologique. Le panel doit alors répondre à des enquêtes sur leur bien-être et participer à la rédaction d’un journal quotidien explique le site sciencealert. Ils doivent également passer des entretiens téléphoniques pour connaître leurs humeurs au jour le jour.
Comment sont-ils évalués ?
Une partie du groupe passe des scanners IRM en fonction des images positives ou négatives qui les affectent à un jour J ! Les IRM sont ensuite analysées selon une base de données utilisée dans la recherche psychologique. Pour réaliser ce test, les chercheurs ont projeté des images violentes et/ou inspirant la sérénité. Chaque image étant associée à l’image d’un visage neutre (sans ressenti particulier de bonne ou mauvaise humeur).
Pour 52 adultes ayant effectué tous les tests, les IRM ont indiqué que les résultats négatifs étaient liés à l’activation continue et persistante de l’amygdale gauche ! L’effet de vision négative perdurait chez certaines personnes dont l’amygdale restait en activité. En revanche, chez les personnes confrontées aux mêmes images mais dont l’amygdale ne persistait pas dans son activité, les réponses émotionnelles se normalisaient plus rapidement.
Les résultats
Toujours selon cette étude, l’amygdale jouerait donc un rôle important dans notre ressenti de bonne ou mauvaise humeur ! Si l’amygdale reste en activité, les visions négatives perdurent dans le temps ! Et cet effet de « débordement » pourrait donc se répercuter dans le temps.
L’activité de l’amygdale amplifierait donc les moments négatifs dans les moments qui suivent sa vision. Et ce lien entre l’amygdale gauche et l’affect du quotidien pourrait aider à comprendre les évolutions de notre mauvaise humeur ! L’histoire ne dit pas si celles et ceux qui ont subi une amygdalectomie sont toujours de bonne humeur ! Dommage !