Une nouvelle étude britannique révèle que le coronavirus peut survivre 5 jours sur un masque

Nos masques pourraient-ils finalement nous contaminer à notre insu ? Une étude de Santé Publique Angleterre révèle que le virus survivrait plus qu'on ne l'imagine sur certaines surfaces !

Pendant que l’épidémie de Covid19 continue de progresser, des études sont faites chaque jour ou presque sur ce virus, ses conséquences ou ses capacités. Mais d’autres études sur les objets collatéraux se déroulent chaque jour ou presque. Une récente étude passe au crible les masques chirurgicaux et les tissus et tente de déterminer le temps de survie du virus sur ces objets.

Ainsi une étude parue le 11 mars sur Biorxiv révèle que ce virus serait plus résistant qu’on ne le pensait, et notamment sur les surfaces. Et encourage donc les gens à ne pas repositionner un ancien masque sur leur nez ! Explications.

Masque et vaccination, les armes face au virus

Le masque est devenu un outil indispensable pour lutter contre la propagation du coronavirus. Il est, aujourd’hui, obligatoire partout, en extérieur comme en intérieur. Et il est même recommandé de le porter pendant les repas, lorsqu’ils se font en présence de personnes vulnérables. Si la vaccination est aujourd’hui notre seule arme, nous ne serons pas tous vaccinés demain. En attendant, il va falloir continuer à faire avec les masques.

Que révèle cette nouvelle étude ?

Des chercheurs de Santé Publique Angleterre (Public Health England) viennent donc de publier des résultats d’une étude sur la capacité du virus à survivre sur les matières. Vous pensez peut-être que c’est une étude de plus… Sans grand intérêt ! Et pourtant, on sait déjà que le virus se transmet de plusieurs manières. Et notamment sur les matières et surfaces ! On sait par exemple que l’on peut « récupérer » le virus en touchant une table sur lequel il serait.

Une nouvelle étude britannique révèle que le coronavirus peut survivre 5 jours sur un masque
le virus peut survivre jusqu’à 5 jour sur un masque. Crédit photo : Shutterstock / Napoleonka

Par exemple, cette étude indique que le virus peut survivre jusqu’à 5 jour sur un masque ou 4 jours sur de l’acier inoxydable.  Et cet acier, on le retrouve sur les caddies, dans les rayons des supermarchés… Cette étude rappelle alors l’importance du gel hydroalcoolique en entrant ET en sortant d’un magasin, mais également l’importance du port du masque.

Nous sommes tous tentés de conserver nos masques même jetables pour la sortie suivante ! Des études ont prouvé que l’on pouvait les laver sans qu’ils ne perdent leur efficacité… En revanche, les mettre et les remettre plusieurs jours d’affilé n’est donc pas une bonne idée ! L’idéal étant d’avoir un filet à masque, de les déposer à chaque retour et de les laver tous ensemble sans jamais les remettre avant lavage !

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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