A l’heure actuelle, le monde de la science est en ébullition. Partout, à travers le monde, les scientifiques cherchent un moyen de lutter contre la Covid-19. C’est un peu la quête du Graal que cet hypothétique vaccin contre cette pandémie qui fait tant de victimes… Un virus inconnu jusqu’en décembre ou janvier qu’il faut combattre à tout prix.
Comme toutes les recherches médicales, celles-ci se font d’abord sur les animaux puisque personne n’a encore trouvé d’autres méthodes. Une équipe sino-américaine vient de démontrer que des hamsters infectés parvenaient à développer des anticorps et n’étaient pas réinfectés.
Une équipe de chercheurs de l’université du Wisconsin-Madison, de l’université de Tokyo et de l’École de médecine Icahn au Mont Sinaï a mené cette étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Ils ont découvert qu’une infection au virus provoque une immunité chez les hamsters. Les hamsters sont les animaux qui offrent le plus de similitudes avec les humains concernant les manifestations de la Covid-19.
Le déroulement du test
Comme chez l’Homme, la Covid-19 provoque, chez les hamsters de graves maladies respiratoires, et infecte les poumons. Pour réaliser cette étude, ils ont exposé les hamsters au coronavirus. La maladie se développe apparemment chez ces animaux en seulement six jours. Trois semaines plus tard, ceux qui ont été guéris ont été une nouvelle fois exposé au virus. Après plusieurs analyses, les chercheurs n’ont pas détecté de présence du virus chez les individus déjà infectés. Un groupe témoin de hamsters non infectés auparavant présentaient bien les symptômes de la maladie.
Les résultats tendraient donc vers le fait que les hamsters développent une immunité et ne retombent pas malades une fois guéris. Mais cette étude ne donne aucune indication quant à la durée de l’immunité. Les chercheurs ont également testé une méthode de sérothérapie basée sur le plasma sanguin. En injectant du plasma de hamster guéri à un hamster infecté. Si la sérothérapie n’a pas permis de guérir les animaux infectés, elle aurait permis de diminuer la quantité de virus dans les voies nasales. Nous ne sommes pas partisans des tests sur les animaux mais ce sont apparemment les seules méthodes utilisées à l’heure actuelle pour la recherche de ce vaccin.