Affectueux, dévoués et loyaux, les chiens sont des excellents animaux de compagnie. En avoir un ou plusieurs vous permettra de lutter contre la dépression et le stress grâce aux activités que vous pourrez faire avec. Après tout, ce n’est pas pour rien si ces mammifères sont considérés comme les meilleurs amis de l’homme !
Les propriétaires de chiens ont tendance à penser que leur animal est très intelligent. Mais est-ce vraiment le cas, du mois en termes de reconnaissance du langage humain ? Pour répondre à cette question, des scientifiques de l’Université Eötvös Loránd en Hongrie ont mené des expériences inédites dans leur laboratoire.
Une EEG sur des chiens
Pour ce faire, les experts ont eu recours à la technique d’analyse appelée électroencéphalographie (EEG). Il s’agit d’une méthode d’exploration cérébrale qui consiste à poser des électrodes sur la tête afin de mesurer l’activité cérébrale face à un ou plusieurs stimulus. Dans le cadre de cette expérience menée sur des chiens, c’est la voix humaine qui a été utilisée comme stimulus, le but étant de savoir si les animaux pouvaient distinguer les mots qu’on prononce.
Il s’agit de l’une des premières études à utiliser l’EEG sur des chiens éveillés qui n’ont reçu aucune formation spécifique, rapporte Livescience.com. Les individus utilisés pour l’expérience étaient venus au laboratoire en compagnie de leurs propriétaires. Une fois qu’ils se sont habitués à l’environnement, ils se sont assis sur un matelas en compagnie de leur maître. Il ne restait plus alors aux chercheurs qu’à placer les électrodes sur la tête des animaux.
Des mots pour évaluer la faculté du cerveau
Ensuite, les chiens ont écouté des mots qu’ils connaissaient déjà avant l’expérience, comme « assis », et d’autres qui sonnaient plus ou moins similaires, par exemple « aussi ». Les experts ont aussi utilisé des termes qui sonnaient très différemment, par exemple « debout ». Les chercheurs ont alors constaté que le cerveau des chiens était en mesure de différencier facilement les mots qu’ils connaissaient de ceux qui sonnaient très différemment. Par contre, des confusions se sont produites lorsqu’ils écoutaient des mots dont la prononciation est proche.
Les scientifiques ont remarqué une tendance similaire chez les nourrissons de moins de 14 mois. Mais alors qu’entre leurs 14e et 20e mois, les bébés commencent à apprendre que chaque son d’un mot compte, les chiens ne sont pas capables de distinguer les mots qui diffèrent par un seul son de parole même en atteignant leur âge adulte. Pour ces chercheurs de l’Université Eötvös Loránd en Hongrie, les chiens ne pourront donc jamais être en mesure de comprendre totalement le langage humain. À noter que des études plus poussées seront menées prochainement afin d’étayer cette affirmation.