Des biologistes ont peut-être trouvé un moyen de prolonger notre espérance de vie de 500 %

Dans un futur proche, l’être humain pourrait bien vivre 5 fois plus longtemps ! Une équipe internationale de scientifiques est parvenue à manipuler les gènes d’un ver pour prolonger son espérance de vie de 500 %.

En attendant de trouver le secret de l’immortalité, et si l’homme parvenait à trouver un moyen de prolonger sa durée de vie de plusieurs centaines d’années ? Des biologistes chinois et américains ont fait une découverte révolutionnaire qui va dans ce sens.

Des chercheurs du MDI Biological Laboratory (Maine), en collaboration avec ceux du Buck Institute for Research on Aging à Novato (Californie) et de l’Université de Nanjing en Chine ont réussi à identifier des voies cellulaires qui permettent de rallonger considérablement l’espérance de vie… des vers.

En manipulant les bonnes molécules à l’intérieur des cellules, ils sont parvenus à multiplier de 500 % la durée de vie chez le ver nématode C. elegans, principal cobaye des recherches scientifiques sur le vieillissement.

Résultat : au lieu d’avoir un cycle de vies de trois ou quatre semaines seulement comme n’importe quel ver normal, le C. elegans a vu sa durée de vie être multipliée par 5 ! Imaginez un peu ce qu’une telle découverte impliquerait pour l’être humain ? Selon les chercheurs, cela permettrait aux hommes de vivre jusqu’à 400, voire 500 ans.

Pour l’instant, les découvertes de cette solution génétique anti-âge ne se cantonnent qu’au ver C. elegans. Actuellement, des médicaments censés prolonger la durée de vie chez les humains sont en cours de développement mais aucune ne permettrait de la rallonger de 500 %.

L’homme et le ver partagent un certain nombre de gènes commun

Les recherches continuent pour percer les secrets de ces fameuses voies cellulaires « anti-âge. » Les scientifiques espèrent parvenir à les trouver chez l’homme, de la même manière qu’ils ont pu les trouver chez le C. elegans. Ce n’est pas impossible car rappelons que cette race de ver partage un certain nombre de gènes en commun avec l’espèce humaine.

On est tous impatient de voir ce que ça va donner ! En attendant, pour ceux et celles qui ont envie d’en savoir plus sur cette étonnante découverte, les détails de l’étude ont été publiés en juillet dernier dans la revue Cell Reports.

Photo de couverture De lostkabab / Shutterstock
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livescience.com

Andy RAKOTONDRABE

Il n’y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.

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