En Allemagne, un « StoneHenge » gigantesque n’en finit pas de révéler ses mystères !

A l'image du StoneHenge anglais, celui de Magdebourd en Allemagne, révèle sept immenses monuments construits autour d'un cercle de 47 m de diamètres et plus d'une centaine d'habitations autour !

Depuis 2016, en Allemagne, il existe une attraction touristique tombée du ciel… Ou plutôt sortie de terre après des fouilles archéologiques. Si vous envisagez un petit détour au sud de Magdebourg et plus précisément à Pömmelte, il faudra vous arrêter sur le Stonehenge allemand.

Pour rappel, le Stonehenge fait référence à un monument mégalithique composé d’un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100, du Néolithique à l’âge du bronze. Il est situé à treize kilomètres au nord de Salisbury, et à quatre kilomètres à l’ouest d’Amesbury (comté du Wiltshire, en Angleterre).

Les fouilles récentes révèlent des rites funéraires sanglants

Celui de Pömmelte daterait de la fin du néolithique et comporte sept panneaux concentriques. Les fouilles qui sont pratiquées chaque année révèlent un peu plus de détails à chaque fois ! Ces fouilles révèlent des hypothèses de rituels pratiqués à l’époque. Comme le culte du crâne, au vu du nombre de crânes découverts. Mais également la présence d’une centaine d’habitations dont les archéologues n’ont pas encore identifié les fonctions.

La phase actuelle de fouilles débutée en mai dernier a déjà permis de révéler deux maisons, deux tombes, et une vingtaine de fosses ! Et dans l’une d’entre elles, le crâne est désolidarisé du corps et posé à côté du squelette. Le directeur du Musée de la Préhistoire, Harald Meller présume donc que les habitants pratiquaient un culte du crâne… D’autres crânes ayant été retrouvés dans les tranchées qui séparent les cercles concentriques.

C’est en réalité un énorme complexe qui se découvre au fil des fouilles et probablement un sanctuaire circulaire où étaient pratiqués des rites funéraires sanglants. Cependant, à l’heure actuelle, ces rites funéraires ne trouvent pas encore d’explications, et ils n’en trouveront peut-être jamais.

Comment le sanctuaire a-t-il été découvert ?

C’est en 1991 que des photographies aériennes révélaient de mystérieux cercles concentriques. D’un diamètre de 115 mètres, il présentait sept anneaux de pierre, des remparts et des fosses entre chaque monument. La surface centrale du site étant un cercle de 47 mètres de diamètres qui semblait être le lieu de rassemblement pour assister aux rites funéraires.
Les fouilles entamées depuis 20 ans donc, ont permis de retrouver de nombreux restes humains parfaitement conservés.

Mais également des ossements d’animaux, des armes, des tessons ou contenants en céramiques. Tout porte à croire que ces objets étaient utilisés pour réaliser les rites funéraires, et sacrificiels. Il apparaît également que les hommes étaient inhumés à l’extérieur de l’enceinte sans que l’on sache s’ils avaient une fonction précise au sein de la communauté…
Et finalement, un village en 2018…

En s’éloignant un peu du StoneHenge découvert, les archéologues ont mis à jour en 2018, plus de 100 maisons qui l’entoure. Cependant, ces bâtiments ne dateraient pas tous de l’époque du sanctuaire. Les maisons auraient été construites au fil du temps, sur une période d’environ 300 ans. C’est à cause de leurs formes de constructions différentes que les archéologues parviennent à dater leurs constructions.

Le « Stonehenge allemand »

Il reste de nombreuses zones d’ombres à éclaircir comme de savoir combien de personnes pouvaient vivre à cet endroit. Mais les archéologues ont quelques pistes ! Selon eux, il pourrait s’agir d’habitants qui veillaient sur le sanctuaire. Ce pourrait aussi être des maisons d’hôte qui accueillaient des commerçants de passage sur le site ! Toujours est-il que le sanctuaire allemand est en tous points semblable à celui d’Angleterre sans que l’on sache très bien pourquoi.

En Allemagne, un "StoneHenge" gigantesque n'en finit pas de révéler ses mystères !
Sanctuaire du Ring à Poemmelte, Allemagne. Crédit photo : Shutterstock / Sina Ettmer Photography

Ces cercles concentriques seraient-ils un rite « mondial » de cette époque ? Comment les gens qui vivaient à cette époque pouvaient construire le même genre de monuments à des milliers de kilomètres ? Il reste encore de nombreuses questions auxquelles les archéologues s’efforceront de répondre dans la suite de leurs fouilles qui devraient encore durer quelques années.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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