Le Solar Dynamics Observatory de la NASA a pu capturer des images de ce phénomène qui ressemble à un simple éclair de lumière, mais qui constitue une véritable menace pour l’humanité. De la fin de l’après-midi du 25 octobre au milieu de la matinée du 26 octobre, le soleil a été frappé par de petites vagues d’éruption; pendant ce temps, une partie plus active de la masse de feu se préparait à lancer une vague encore plus intense.
En général, une petite explosion de radiations solaires ne représente pas un danger pour notre planète, car l’atmosphère terrestre est suffisamment résistante pour supporter ce genre de phénomène. Toutefois, si une éruption est trop importante, elle peut brouiller les signaux GPS et ceux des matériels de communication. Dans ce cas, des effets physiques sur les humains sont à prévoir. Sachez qu’une éruption de classe X peut délà être très perturbante pour la Terre. Cela pourrait être encore pire si elle est de niveau 2 ou 3 ou plus, désignée respectivement par le symbole X2 ou X3, et ainsi de suite.
Deux éruptions solaires de classe X du cycle solaire 25
Il s’agissait de la deuxième éruption de classe X en deux ans. La première a eu lieu en 2019, au début du cycle solaire 25. Il faut savoir que chaque cycle dure environ 11 ans. Une explosion de radiations comme celle-ci indique que le soleil est vivant, mais à sa manière. Cette activité est causée par une inversion des pôles magnétiques du soleil en raison de la chaleur intense qui l’anime.
La quantité d’énergie provenant de l’éruption la plus forte que la Terre ait connue est de l’ordre de 28 sur le classement X. La puissance était peut-être même plus importante, car le capteur s’est éteint pendant l’enregistrement. Imaginez donc une décharge 28 fois plus intense que celle enregistrée à la fin du mois dernier. Tout cela pour dire que si le soleil est indispensable à la vie, il peut être aussi un élément destructeur très menaçant.
Les effets de l’éruption solaire du 28 octobre 2021
Les principales conséquences d’une éruption solaire sont souvent la défaillance des systèmes radio à ondes courtes et de navigation. L’Amérique du Sud et l’Amérique centrale semblent avoir été les plus touchées par cette altération le 28 octobre dernier. Les dommages importants étaient dus à une CME (éjection de masse coronale majeure) et à une onde EIT qui se dirigeaient vers la Terre au moment de l’éruption.
Des rayonnements de classe C et même de classe M ont encore pu se produire le lendemain de l’événement. Il convient de noter qu’après cette éruption de classe X1, une CME asymétrique importante et rapide s’est déclenchée. Celle-ci a provoqué des perturbations géomagnétiques actives et très élevées. Souvent, ce type d’anomalie est annoncé par la présence d’une aurore boréale à la latitude moyenne.
Ce qui s’est passé les jours suivants
Partout dans le monde, des perturbations inhabituelles se sont produites. Cela était probablement dû à l’importante éjection de masse coronale qui a provoqué une tempête géomagnétique majeure sur Terre. Le week-end de la semaine du 28 octobre aurait pu être pire, mais heureusement, cela n’a pas été le cas.
Toutefois, des décharges mineures ont été détectées. Dimanche, tout est revenu à la normale, le soleil était à nouveau calme. La Nasa suppose que l’activité de notre étoile s’accélèrera pour atteindre le prochain maximum solaire, qui devrait avoir lieu en juillet 2025. Il est donc fort probable que de tels phénomènes se reproduisent.
Des phénomènes inévitables
Les éruptions solaires sont des phénomènes naturels fréquents. Des tempêtes solaires peuvent même se produire une dizaine de fois par an. C’est assez courant, surtout pendant le maximum solaire. A savoir que les zones éclairées de la Terre sont souvent les cibles potentielles d’un tel évènement.
Les conséquences fâcheuses d’une éruption solaire sont de fortes tempêtes de radiation à longue durée accompagnée d’une CME rapide et intense. Cette dernière peut être à l’origine d’une tempête géomagnétique sévère. La Nasa cherche encore à comprendre pourquoi cette activité solaire affecte notre planète, ainsi que les satellites.
La Terre n’est pas donc pas à l’abri de phénomènes naturels tels que les éruptions solaires. D’ailleurs, ces dernières semblent devenir de plus en plus fréquentes. D’un côté, les scientifiques tentent toujours de connaître la cause de ces événements pour éviter que le pire n’arrive à l’humanité. Comme indiqué plus haut, notre planète a déjà été frappée par une onde de rayonnement de classe X28. Pourrait-on se remettre d’une telle magnitude une seconde fois ?