Les terres rares sont un groupe d’une dizaine de métaux qui, contrairement à ce que suggère leur appellation, sont assez répandus dans la croûte de notre planète. Leur désignation « rare » vient du fait qu’elles se trouvent en petites concentrations et sont difficiles à extraire en raison de leur forte ressemblance avec d’autres minéraux courants. Actuellement, la Chine est le principal fournisseur mondial de métaux rares. L’Empire du Milieu assure lui seul 90 % de l’approvisionnement mondial et seuls 7 pays se chargent du reste. Le département américain de l’énergie a publié en 2010 un rapport selon lequel une pénurie de cinq des 17 éléments formant les terres rares est à craindre. Toutefois, une découverte japonaise de 2017 pourrait changer la donne…
Un gisement qui s’étend sur plus de 2000 km²
Ce pays insulaire de l’Asie de l’Est avait annoncé avoir repéré en 2017 une importante réserve de terres rares sur son sol. Situé à environ 1 850 kilomètres au large de l’île de Minamitori, le gisement est censé renfermer près de 16 millions de tonnes de terres rares. Les minéraux ont été découverts dans des carottes de 10 mètres de profondeur prélevées dans les sédiments du fond marin. Par ailleurs, on sait grâce à Big Think que ceux-ci occupent une superficie totale d’environ 2500 km².
Des réserves pour plusieurs centaines d’années
Selon les géologues japonais qui ont fait la découverte, la quantité de terres rares de la région est si énorme qu’elle représente près de cinq fois la quantité de minéraux de ce type extraits depuis le début du 20e siècle. Business Insider a de son côté rapporté qu’il y a suffisamment d’yttrium pour répondre à la demande mondiale pendant 780 ans et de dysprosium pendant 730 ans, d’europium pendant 620 ans et de terbium pendant 420 ans.
« Cela change la donne pour le Japon (…) La course au développement de ces ressources est bien engagée. » a déclaré au Wall Street Journal Jack Lifton, directeur fondateur d’une société d’études de marché appelée Technology Metals Research.
D’importants défis à relever
Les terres rares occupent une place importante dans notre société dans la mesure où elles sont utiles pour les technologies vertes, la médecine ou encore la fabrication d’appareils électroniques utiles au quotidien. D’après la Rare Earth Technology Alliance, grâce à « leurs propriétés magnétiques, luminescentes et électrochimiques uniques, ces éléments permettent à de nombreuses technologies de fonctionner avec un poids réduit, des émissions et une consommation d’énergie réduites ». La découverte du gisement japonais constitue donc une très bonne nouvelle pour notre génération dont la dépendance à la technologie n’est plus à démontrer. Néanmoins, le Japon risque de faire face à grands défis. Le pays devra notamment trouver un moyen pour extraire les terres rares à partir d’un gisement qui se trouve à plusieurs kilomètres sous la mer.
Et niveau nationalisme ,ou préférable nationale, ,vis a vis de l étranger, si crise sur ces Terres rares, la Chinois sont des enfants de cœur..
Mdrrr ça parle du Japon et Chine mais Ils oublient bien volontier de dire que depuis des décennies les Terres Rares Ils les occidentaux et le monde les ont spoliés des terres africaines.
Et oui l’Afrique a aussi ces précieux minéraux.
Ce sont les dirigeants africains qui ont vendu leur propre terre avec corruption
C’est au plus offrant non ? Les africains en ferait quoi ? Libre à eux de construire leurs usines de batteries…