Que sait-on de Vénus ? A part le fait qu’elle soit l’astre le plus brillant du ciel après le Soleil et la Lune et qu’on la surnomme aussi l’étoile du berger, les scientifiques ont déjà recueilli un certain nombre d’informations sur cette planète.
Par exemple, comme nous le rapporte National Geographic, l’environnement de Vénus est assez inhabituel. Sa surface est composée de montagnes, de volcans et de cratères de lave mais la température à sa surface fait les 460°C et du plomb ou du bismuth fait office de neige sur les hauts sommets de cette planète. Elle est également couverte de nuages d’acide sulfurique dont les pluies sont mortelles pour l’Homme.
Bien que toutes ces conditions peuvent dissuader toute personne douée de bon sens de se rendre sur cette planète, les scientifiques n’ont pas lâché l’affaire d’autant plus qu’une découverte surprenante vient d’être effectuée sur Venus. En effet, Fredzone nous informe que de la phosphine, un gaz très toxique qui n’est produit sur Terre que par des activités industrielles spécifiques ou par certaines bactéries extrêmophiles, a été découverte dans l’atmosphère de Vénus. Certains chercheurs supposent ainsi que cette présence de phosphine peut signifier qu’il y a une forme de vie extraterrestre sur Venus.
Les scientifiques confirmeront-ils l’existence de vie sur Vénus ?
Pour confirmer ou infirmer cette thèse, le philanthrope russo-israélien Yuri Miloner a rassemblé une équipe composée d’astrobiologistes, d’astronomes, de chimistes, de physiciens et d’ingénieurs pour accélérer les recherches de traces de vie sur Vénus. Le directeur de l’Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos), Dmitry Rogozin, a également déclaré aux journalistes dans des propos rapportés par JdG qu’ « explorer Vénus est l’une de nos priorités.
Le programme gouvernemental russe d’exploration spatiale comprend plusieurs missions concernant Vénus entre 2021 et 2030 ». Justement, un prototype de sondes vénusiennes, Venera-D, devrait être lancé sur Venus en 2026 ou en 2031 pour étudier l’atmosphère hyper-acide de la planète et de rester le plus longtemps possible sur sa surface.
Mais si la Russie semble prendre de l’avance sur Venus, un autre pays la talonne. Ce n’est autre que les Etats-Unis qui prévoient également d’explorer Venus en haute altitude à bord d’un vaisseau en forme de dirigeable qui accueillera deux astronautes à son bord pendant 30 jours.
Cette mission américaine sera baptisée High Altitude Venus Operationnel Concept (HAVOC) et aura pour objectif d’effectuer des observations et de collecter des informations qui permettraient de « transposer les conditions climatiques de Vénus sur notre planète » en démontrant « à quel point certains phénomènes physiques peuvent engendrer des changements climatiques dramatiques », nous explique National Geographic. Pour l’heure, la NASA n’a communiqué aucune date pour le lancement de son projet. Qui de la Russie ou des Etats-Unis fera la prochaine découverte importante sur Vénus ?