Des chercheurs mènent actuellement des recherches approfondies sur ce qui semble être de nouvelles générations de microbes. En effet, selon les scientifiques, ces bactéries peuvent ronger jusqu’à dix types différents de plastiques.
Une évolution à la fois intéressante et, peut-être, salutaire puisque la plupart des déchets de l’homme sont composés de plastique et que grâce à cette forme de vie, tout cela pourrait être détruit ! Mais attention, ce n’est pas un motif pour jeter de nouveau le plastique partout.
De quelle bactérie s’agit-il ?
Une étude a montré que les microbes partout dans le monde se mettent a évolué pour dégrader le plastique. Apparemment, ces bactéries seraient désormais capables de dégrader plus de 10 variétés de plastiques. Une étude a démontré que l’évolution de ces microbes est due à la propagation de la pollution par le plastique.
Cela montre également que l’activité humaine a un effet sur les microbes de la terre et de l’océan. Une découverte qui est assez bénéfique, même s’il n’y a pas lieu de se réjouir en raison de la situation et du nombre de plastiques qui continue de s’accumuler sur la terre et les océans.
Au Japon, c’est plutôt dans les centres de recyclages que l’on a découvert cette bactérie; elle y dégrade le plastique le plus abondant qui est le PET ou polyéthylène téréphtalate. Afin d’aboutir à la dégradation, cette bactérie ne travaille pas seule.
Elle est aidée par une paire d’enzymes qui a aussi évolué. Selon des chercheurs japonais, ces enzymes se multiplient de plus en plus en vue de l’augmentation de la pollution. L’évolution se fait donc à double sens, rapporte New Atlas.
Comment cette bactérie en est-elle arrivée là ?
Suite à cette découverte en 2016, les chimistes japonais tentent de former une enzyme similaire afin de lutter contre la pollution due aux plastiques. En 2018, les scientifiques américains se sont aussi inspirés de leurs recherches pour modifier la bactérie pour qu’elle dégrade 20% de plastiques en plus.
Cette même équipe a développé une version encore plus avancée de la bactérie qu’ils qualifient de super enzyme, puisqu’elle est capable d’éliminer jusqu’à 6 fois plus de déchets plastiques.
Une équipe en Suède a également découvert une totalité de 30 000 enzymes qui auraient la même capacité que celle qui a été créée, sauf que celle-ci a muté en vue du nombre de pollutions existantes. Ces enzymes sont à peu près répandues partout, mais avec une particularité assez intéressante car elles se développent dans les parties les plus concentrées de déchets.