Dans un article publié en 2018, l’ARC, fondation pour la recherche contre le cancer, les ondes émises par nos portables, la Wi-Fi ou les compteurs Linky, étaient suspectées d’être cancérogènes. Néanmoins, la fondation précisait qu’aucune étude scientifique ne prouvait ce danger, mais que dans le doute, il était préférable de s’en protéger. Les ondes étaient alors classées dans une catégorie « B2 » comme la plupart des produits, allant du café à la fibre de verre, en passant par les légumes marinés. Bref, une catégorie « fourre-tout », qui ne présentent pas de grands risques comparés à la catégorie 1 (cancérogène certain), ou à la catégorie 2A (cancérogènes probables). Une récente étude scientifique vient annihiler cette idée reçue, mais celle-ci a la « dent dure » ! Alors, pourquoi pense-t-on que les ondes sont cancérogènes ? Et, que dit cette étude ? Décryptage.
Les ondes cancérogènes, pourquoi cette idée reçue persiste ?
En réalité, la crainte des ondes repose sur une incertitude quant à leurs effets sur l’homme. C’est bien connu, tout ce qui est nouveau est sujet à controverse, accusé de tous les maux ! D’ailleurs, en 2011, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a classé les radiofréquences comme « peut-être cancérigènes » (groupe 2B). Cette classification est fondée sur des études limitées et indique qu’il existe une possibilité théorique d’un risque, mais que cela reste très incertain. De son côté, l’OMS a toujours affirmé qu’avec les connaissances actuelles, les niveaux d’exposition au Wi-Fi sont considérés comme sûrs. De nombreuses entreprises ont fait de ce doute, un fer de lance, avec, par exemple, les caleçons anti-ondes, pour protéger la fertilité de ces messieurs, augmentant davantage la « phobie des ondes » !
Une prudence qui a pu avoir de graves conséquences !
Certes, le risque lié aux ondes existe, en cas de surexposition, mais, pour reprendre l’exemple du caleçon anti-ondes, cela nécessiterait un portable dans la poche H24 ou presque. La phobie des ondes a même, par le passé, fait des victimes ! Certaines ont cru bon de se protéger des ondes, comme un alpiniste, qui n’était pas équipé de balise émettrice. Pris dans une avalanche avec ses compagnons d’infortune, il en est mort, les autres ayant été retrouvés grâce à leur balise ! Le compteur Linky aussi est accusé de ce genre de maux, et les sceptiques refusent toujours son installation : ils paieront une surtaxe dès l’année prochaine. Ajoutons, les attentats contre les antennes 4 ou 5G, les manifestations écologistes contre les ondes, etc. Un beau bazar, finalement infondé comme l’atteste cette nouvelle étude scientifique.
Que dit cette étude scientifique australienne ?
Après vous avoir exposé les idées reçues sur les ondes électromagnétiques, voici les résultats d’une étude scientifique australienne menée par Ken Karipidis de 1994 à 2022. L’étude s’est concentrée particulièrement sur une soixantaine de recherches jugées les plus pertinentes, en raison de leur durée et du grand nombre de participants suivis. Le résultat est clair : aucune augmentation de tumeurs, même chez les personnes ayant utilisé leur téléphone portable de manière intensive pendant plus de dix ans.
« Cette analyse systématique repose sur des données bien plus complètes que celles étudiées par le CIRC en 2013 », explique Ken Karipidis. Il peut désormais affirmer avec certitude que l’exposition aux émissions radio des technologies sans fil est sans danger pour la santé humaine. Et, vous ? Que pensez-vous des ondes électromagnétiques ? Les craignez-vous ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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