Les Mayas n’auraient pas véritablement disparu, d’après cette professeure d’université

Les Mayas sont souvent cités en exemple quand il s’agit de parler des grandes civilisations disparues, mais la disparition de cette civilisation est de plus en plus contestée.

Les chercheurs s’accordent à dire que la civilisation Maya est l’une des plus importantes de l’histoire de l’humanité. Celle-ci a d’ailleurs dominé une bonne partie de l’époque précolombienne; cela n’est donc pas surprenant que ce peuple, avec les Aztèques et Incas, soit l’un des plus étudiés de la période.

Rappelons que les Mayas sont plus anciens que ces deux dernières civilisations: leurs origines remontent avant la naissance du Christ, 1 800 ans avant pour certaines et un peu plus loin pour d’autres. Le peuple Maya occupait également un vaste territoire: il arpentait toute l’Amérique centrale jusqu’à la péninsule du Yucatán. Cette civilisation a ensuite connu un déclin entre 800 et 1 500 après Jésus-Christ.

Un ensemble de peuples

L’effondrement de la civilisation Maya ne fait l’objet d’aucune contestation; cependant, sa culture n’aurait pas disparu. Au lieu de cela, elle aurait simplement évolué. Selon Marilyn Masson, dire que la civilisation Maya a disparu est fondé sur un manque de connaissances à son sujet.

Les Mayas n'auraient pas véritablement disparu d'après cette professeure d'université
Photo d’illustration. Crédit image : Shutterstock / Fredy Estuardo Maldonado

La professeure à l’université d’État de New York à Albany a précisé que la fameuse civilisation précolombienne ne formait pas une nation unifiée avec un monarque à sa tête: celle-ci se composait de plusieurs cités-États avec chacun son dirigeant. La civilisation Maya était ainsi un ensemble de peuples qui se retrouvaient autour d’une seule culture et de la même religion.

Entre déclin et essor des cités mayas

Les cités-États ne partageaient pas la même dynamique de développement; le pouvoir des dirigeants locaux n’était pas égal. Certains étaient puissants alors que d’autres non. Le déclin de certaines localités concordait avec l’essor d’autres.

Les Mayas n'auraient pas véritablement disparu d'après cette professeure d'université
La cité de Tikal. Photo d’illustration. Crédit image : Shutterstock / Fredy Estuardo Maldonado

Le cas de la cité de Tikal – qui se trouvait dans l’actuel Guatemala – en est la parfaite illustration: la ville a connu un déclin rapide à partir du huitième siècle. Les querelles politiques et les problèmes environnementaux en ont été responsables. Pendant la même période, la cité de Chichén Itzá a connu une forte montée en puissance.

Ce cycle de déclin et essor a longtemps rythmé le quotidien de la civilisation Maya. Il a ensuite pris des proportions énormes à partir du neuvième siècle à cause du manque de ressources. Puis est arrivée l’époque de la colonisation espagnole qui aura précipité la fin contestée des Mayas.

Les Mayas sont toujours là

Lisa Lucero, professeure à l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign, fait partie des chercheurs qui contestent la notion de disparition des Mayas. L’effondrement historique n’aurait eu raison que de son système politique, selon l’anthropologue.

La culture Maya a survécu pour traverser les siècles, une partie de la population d’Amérique centrale en serait le vecteur. Une idée que partage Guy Middleton de l’université de Newcastle upon Tyne, au Royaume-Uni. Les Mayas n’ont pas seulement légué des trésors archéologiques, ils ont également laissé derrière eux des héritiers qui se chargent de faire vivre leur culture.

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Source
livescience.comnytimes.com

Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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