NASA : pour trouver une civilisation extraterrestre il faut peut être chercher des exoplanètes polluées…

La recherche de preuves de vie extraterrestre est une tâche qui exige beaucoup de méthodologies. Raison pour laquelle l’Agence spatiale américaine veut désormais se baser sur les traces de dioxyde de carbone pour affiner ses résultats.

Alors que certains scientifiques travaillent dur dans des projets de conception de vaisseaux spatiaux ultra rapides, d’autres se focalisent sur la recherche de vies extraterrestres. Après tout, ces deux éléments ne peuvent pas se séparer.

Pour espérer un jour atteindre des endroits habitables loin du système solaire, il est nécessaire que l’on conçoive des fusées bien plus avancées que les modèles actuels. Mais qu’en est-il des techniques de recherche de civilisations extraterrestres ? Compte tenu du nombre indéfini de systèmes stellaires dans l’Univers, les astronomes utilisent des méthodes particulières pour leur faciliter la tâche.

Des milliers de planètes habitables déjà recensés

À ce jour, les chercheurs ont déjà repéré près de 4000 planètes potentiellement habitables. Elles orbitent près d’une étoile parente et se trouvent à une distance où la température est favorable pour maintenir l’eau à l’état liquide. Alors que certains de ces mondes sont tout simplement considérés comme propices à la vie, d’autres pourraient déjà abriter une civilisation technologiquement avancée.

« Les astronomes ont trouvé plus de 4 000 planètes en orbite autour d’autres étoiles à ce jour. Certaines pourraient présenter des conditions propices à la vie telle que nous la connaissons, et sur certains de ces mondes habitables, la vie pourrait avoir évolué au point de produire une civilisation technologique. Comme les planètes autour d’autres étoiles (exoplanètes) sont très éloignées, les scientifiques ne peuvent pas rechercher des signes de vie ou de civilisation en envoyant des vaisseaux spatiaux sur ces mondes lointains. » explique Claire Andreoli et William Steigerwald.

Mais compte tenu de la distance qui les sépare de la Terre, les astronomes n’ont pas d’autre choix que de se baser sur les données obtenues à partir des télescopes. En effet, ces milliers de mondes extraterrestres sont tous situés à plusieurs années-lumière de distance. L’envoi de sondes pour les explorer est donc impossible. Du moins avec les technologies actuelles.

« Ils doivent plutôt utiliser de puissants télescopes pour voir ce qui se trouve dans l’atmosphère des exoplanètes. À mesure que le nombre de planètes que nous découvrons et qui résident dans des zones potentiellement habitables continue d’augmenter, nous aurons besoin de moyens nouveaux et variés pour discerner une roche sans vie de la maison de nos futurs voisins. » précisent les chercheurs sur le site de la NASA

Un nouveau critère de recherche

Face à ces contraintes liées à la distance et le nombre important d’exoplanètes potentiellement habitables, une équipe de scientifiques financée par la NASA a mis au point une nouvelle technique pour déterminer celles qui pourraient abriter la vie. Comme indiqué plus haut, pour faciliter leur travail, les chercheurs doivent utiliser des filtres. Cela permet d’affiner les résultats des recherches. Ainsi, comme le note The Next Web, ladite équipe a décidé de rechercher des signes de vies extraterrestres en se basant sur des critères liés aux conditions atmosphériques de la Terre.

NASA : pour trouver une civilisation extraterrestre il faut peut être chercher des exoplanètes polluées
Exoplanète. Crédit photo : Shutterstock / AleksandrMorrisovich

L’IA au service des scientifiques

Concrètement, ces chercheurs ont élaboré un modèle de recherche reposant sur la façon dont le niveau de dioxyde de carbone de la planète bleue a évolué au cours des derniers millions d’années pour déterminer si une planète quelconque présente ou non des signes révélateurs d’une vie intelligente.

En effet, si une civilisation extraterrestre est déjà avancée technologiquement, ses activités industrielles auront certainement un impact sur l’atmosphère de la planète où elle se trouve explique cette étude. En substance, cette nouvelle technique de détection repose sur la détermination du niveau de pollution. Pour ce faire, les scientifiques vont se baser sur des données issues de télescopes ainsi que sur des solutions d’intelligence artificielle.

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Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

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