La psychologie explique la métacognition comme le niveau au-dessus de la cognition; rappelons que cette dernière englobe les processus mentaux qui distinguent l’humain des autres espèces animales. Ceux-ci se rapportent principalement au savoir et à l’intelligence.
La cognition donne la faculté de l’apprentissage, du raisonnement, de la mémoire et du langage. La métacognition se rapporte ainsi à l’aptitude de reconnaître les processus cognitifs. Cette faculté mentale améliore de manière considérable l’apprentissage et la transmission du savoir.
La métacognition du point de vue des internautes
La notion de cognition a été popularisée à la fin des années 70 par le grand auteur américain de la psychologie du développement, John Flavell. Ses origines remonteraient à l’époque antique du temps du philosophe grec Aristote.
De nombreux coachs en développement personnel ont émergé ces dernières années; ces derniers sont suivis par des millions d’adeptes qui veulent apprendre de nouvelles choses pour améliorer leurs quotidiens. Pourtant, ces personnes n’auraient pas besoin des coachs de vie avec la métacognition: elles pourraient effectivement utiliser l’activité mentale pour se venir en aide. Il leur suffit d’apprendre à penser sur leurs propres pensées.
« Les pratiques métacognitives aident les élèves à prendre conscience de leurs forces et de leurs faiblesses en tant qu’apprenants, écrivains, lecteurs, participants à des tests, membres de groupes, etc », note le site cft.vanderbilt.edu.
Trois composantes de la métacognition
La métacognition est ainsi un outil de développement personnel qui repose sur trois composantes: la connaissance métacognitive en est la première. Elle se caractérise par la confiance en ses facultés d’apprentissage; elle permet ensuite d’envisager des stratégies ou des méthodes pour faciliter ou optimiser l’acquisition du savoir.
La deuxième composante est l’expérience métacognitive, qui consiste en la perception d’émotions et des impressions pour évaluer la progression de l’apprentissage. L’expérience métacognitive donne également la possibilité d’évaluer la difficulté d’apprendre de nouvelles choses.
La troisième composante est constituée des stratégies métacognitives; ces dernières permettent également une évaluation des progrès dans l’apprentissage. Ces stratégies se rapportent principalement au mécanisme pour mieux gérer le travail de réflexion. Elles aident à prendre les mesures indispensables pour la réalisation de ses objectifs. D’une certaine manière, la métacognition est un outil d’introspection qui permet de juger de ses forces et de ses faiblesses.
Pour mieux s’ouvrir aux autres
La métacognition est souvent considérée comme une marque de leadership. Un bon leader se reconnaît à sa capacité à facilement assimiler les informations et à résoudre les problèmes, et les processus métacognitifs lui offrent ces qualités. Par ailleurs, les aptitudes métacognitives améliorent les interactions multiculturelles.
Le processus mental facilite l’appréhension des codes sociétaux différents; il donne la possibilité de s’investir pleinement dans les interactions sans avoir à se soucier d’éventuelles erreurs. La métacognition est ainsi plus que de penser sur ses propres pensées: elle sert à mieux explorer sa personnalité afin de l’améliorer, et favorise l’ouverture à son prochain.