Un chercheur de la NASA explique comment l’agence fédérale « chasse » les mégastructures extraterrestres

La recherche de mégastructures extraterrestres occupe de nombreux scientifiques. Ces constructions artificielles seraient la preuve d'autres formes de vies, ailleurs que sur notre planète !

En juillet dernier, la NASA annonçait le financement d’un programme de recherche sur les mégastructures extraterrestres. Une grande première mondiale qui tentera de répondre à l’éternelle question de savoir si nous somme seuls dans l’Univers.  L’univers, ce sont 2000 milliards de galaxies, si l’on considère les retours du télescope Hubble. Et dans la notre, les scientifiques estiment que plusieurs endroits seraient susceptibles d’accueillir une forme de vie; si l’on suit ce raisonnement, il est aisé d’imaginer que nous ne sommes pas les seuls y à vivre…

C’est quoi une mégastructure ?

Les scientifiques sont à la recherche de signaux qui permettraient de révéler l’existence d’une vie extraterrestre. Mais ils épient également des objets plus gros, créés artificiellement qui pourraient être le signe d’une autre vie… Ce sont ce que l’on appelle des mégastructures extraterrestres.

Il existe déjà deux mégastructures clairement identifiées puisque créées par les Terriens :

  • La Station Spatiale Internationale (ISS)
  • La Grande Muraille de Chine.

Les chercheurs espèrent évidemment en découvrir d’autres.

Comment s’effectuent ces recherches ?

Les recherches de mégastructures extraterrestres sont réalisées par une collaboration entre la NASA et le Search for Extraterrestrial Intelligence (SETI) Institute. Concrètement, cela consiste à balayer l’espace afin de découvrir des signaux lumineux ou radios. Ann Marie Cody, chercheuse scientifique à la NASA Ames et à l’Institut SETI explique : « C’est essentiellement n’importe quelle structure artificielle construite par une civilisation intelligente, peut-être à des fins de récupération d’énergie ».

Si la recherche de mégastructures extraterrestres peut sembler quelque chose de compliqué, la méthode est finalement assez simple: c’est la même qu’utilisent les scientifiques depuis longtemps pour découvrir des exoplanètes et autres corps célestes. Le travail consiste à visionner des millions d’étoiles, image après image… Puis de traduire ces images en séquence de luminosité. Chaque fois qu’un objet passe à côté d’une étoile, il s’assombrit, ce qui crée un signal lumineux. Dans le cas d’une mégastructure extraterrestre, le signal lumineux s’avèrerait donc différent… Et unique !

La Dyson Sphere, une mégastructure ?

La Sphère de Dyson, est une mégastructure hypothétique décrite en 1960 par le physicien Freeman Dyson. Cette structure consiste en une sphère de matière, artificielle et creuse située autour d’une étoile. Dyson la nomme à l’époque Biosphère Artificielle. Les scientifiques de la SETI n’ont encore donné aucun crédit à l’hypothèse que cette sphère de Dyson soit une mégastructure extraterrestre.  Mais ils expliquent qu’après de nombreuses vérifications, si cela s’avérait être le cas, ils en informeraient le grand public… Pour eux, la science ne doit pas se faire à huis clos ! Cependant, les chercheurs expliquent encore que la découverte d’une mégastructure extraterrestre de notre vivant est très improbable. Les signaux lumineux reçus ne permettraient pas encore de définir précisément l’état de ce qu’ils peuvent observer. Pour le moment, ils penchent plutôt pour une étoile, qui aurait avalé une planète… La recherche des mégastructures extraterrestres fascine, espérons que les scientifiques puissent obtenir la preuve qu’elles existent… Ou qu’elles n’existent pas !

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Source
Futurism.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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