Vous culpabilisez quand vous quittez un groupe WhatsApp, c’est normal, explique la science

Avouez, vous avez déjà rêvé de cliquer sur « Quitter le groupe » et de disparaître sans explications. Mais, comment le faire discrètement, sans déclencher une tempête de réactions ? Voici ma méthode.

Combien de groupes WhatsApp avez-vous sur votre smartphone ? Personnellement, je trouve que j’en ai beaucoup trop, et j’utilise cette application plus par obligation que par plaisir. C’est commode, je vous l’accorde, mais c’est aussi très pénible, et on ne choisit pas les groupes dans lesquels on nous inclut. Des groupes pour tout et parfois pour rien qui, à part transformer mon smartphone en guirlande de Noël sonore et lumineuse, ne sont pas tous très utiles. Parfois, j’aimerais pouvoir disparaître de ces groupes sans passer pour une sauvage auprès de ceux qui ont créé le groupe. Et, je suis persuadée que cette idée vous a déjà traversé l’esprit, ou alors, vous êtes un être hyper sociable !? Allez, je vous livre l’astuce pour quitter les groupes qui vous saoulent sans éveiller les soupçons, mais également la raison pour laquelle quitter un groupe peut être mal vu. Décryptage.

Des conversations de groupes qui peuvent devenir oppressantes

Selon une étude publiée sur securedatarecovery.com et relayée par le HuffPost, 34 % des participants avouent ressentir une forme de contrainte vis-à-vis des conversations de groupe, tandis que 42 % les perçoivent comme une charge mentale proche d’un emploi à temps partiel. Par ailleurs, 66 % des sondés ont déjà quitté un groupe de discussions ou mis le groupe en sommeil, se sentant submergés par la quantité d’échanges et de notifications. Quitter un groupe reste néanmoins une action difficile pour le regard des autres, car une notification vient informer les membres par un « Nathalie a quitté la conversation ». Et, cela peut être mal interprété !

Un homme avec son téléphone.
Les notifications incessantes peuvent devenir oppressantes. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Les solutions pour éviter le sentiment d’oppression

Pour éviter ce sentiment que je qualifierais, certaines fois, de harcèlement, j’ai une méthode simple, mais je ne quitte pas les groupes ! Pour ce faire, je vais sur le groupe concerné, je clique sur les trois petits points en haut à droite et je choisis « mode silencieux » puis choisissez « Toujours » et « OK ». Je ne reçois plus les notifications, mais je peux, si j’en ai envie, me rendre sur l’application pour « voir » si des messages se sont ajoutés. Le pire étant peut-être la nuit du 31 décembre pendant laquelle le smartphone devient même une entrave au bon déroulement du réveillon ! C’est simple à minuit, c’est une symphonie de vibrations et de sonneries et c’est tout simplement insupportable. N’attendez jamais de moi une réponse dans la nuit du 31, mon portable est généralement éteint ou rangé dans un tiroir. J’avoue aussi avoir beaucoup de mal à supporter cette tradition qui empêche les « vrais échanges » avec les amis.

Alors, comment quitter un groupe le plus discrètement possible ?

En réalité, il n’existe aucune méthode pour quitter un groupe sans que les autres membres le sachent. Et, c’est à vous d’effectuer le travail pour NE PAS CULPABILISER, de vous retirer, si le groupe ne vous apporte rien je l’avoue, j’ai déjà eu envie de fuir un groupe de discussions. Vous savez, ces chats dans lesquels les notifications s’enchaînent, où les discussions partent dans tous les sens et où le moindre départ est scruté comme une trahison. Mais, comment s’échapper sans passer pour le grincheux du groupe ? Voici comment quitter un groupe discrètement et élégamment ! D’abord, évitez le grand message d’adieu solennel, vous devriez vous justifier. Plus c’est discret, mieux c’est. Si le groupe est particulièrement actif, choisissez un moment creux, quand peu de gens sont en ligne, souvent tôt le matin ou tard le soir, mais pas la nuit du 31 décembre surtout !

Multiplications d'alertes sur un téléphone.
Nos téléphones nous alertent à propos de nombreuses choses et le spam des notifications peut être oppressant. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Ensuite, laissez un petit message poli, cependant neutre, du type : « Merci pour ces échanges, toutefois je vais devoir quitter ce groupe. Prenez soin de vous ! » Pas d’explications compliquées, pas de justification interminable. Une fois cette difficile mission accomplie, désactiver les notifications quelques jours, puis quittez le groupe sans esclandre ! Et, surtout, acceptez que vous restiez libre de choisir ce qui vous convient et ce qui vous dérange…  Allez, promis, ça va bien se passer ! Et, vous ? Comment gérez-vous les groupes forcés qui vous oppressent à longueur de journées ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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