« 1 milliard d’euros », un impôt sur les chiens et les vélos, c’est quoi encore cette histoire ?

La taxe sur les chiens ou sur les vélos… Ces impôts paraissent absurdes aujourd'hui, mais ils ont bien existé ! Découvrez comment ils ont disparu et ce qu’ils pourraient rapporter s'ils revenaient.

Saviez-vous que la France était en tête avec 46,1 % du PIB consacré aux prélèvements obligatoires, selon l’OCDE ! En d’autres termes, nous sommes les citoyens qui payent le plus d’impôts obligatoires. Cela concerne les revenus bien entendu, mais également les taxes foncières, les malus écologiques sur les voitures, les carburants, le tabac, la TVA, etc. La liste serait bien trop longue pour tous, les énumérer ! Depuis la nomination d’un nouveau Premier Ministre, Michel Barnier, les augmentations de certains impôts sont sur la table. Disons que la France est dans un tel « état » économique, selon le premier ministre, qu’il sera difficile de faire autrement. Pourtant, il existe des impôts qui ont été en vigueur à une certaine époque et qui ont été supprimés. Et, vous allez voir qu’il vaudrait mieux que les nouveaux ministres n’y pensent pas ! Décryptage.

La taxe sur les chiens !

Oui, vous avez bien lu ! Dès 1855, une taxe sur les chiens, instaurée par le gouvernement, était perçue par les communes. Pour les décideurs de l’époque, et Louis-Napoléon Bonaparte, premier Président de la République française en l’occurrence, l’idée était de réduire le nombre de chiens, et, par conséquent, les accidents qu’ils pouvaient causer. Cette taxe qui correspondrait approximativement à 100 € par chien a été supprimée en 1970, car elle était une cause d’abandon. Elle a même failli renaître en l’an 2000 quand quelques députés voulaient l’utiliser pour le nettoyage des crottes. Si cette taxe devait revenir, elle rapporterait à l’État ou aux communes, la modique somme de presque 1 milliard d’euros puisque l’on frôle les huit millions de chiens en France !

Le gouvernement va-t-il ressortir une ancienne taxe sur les animaux de compagnie pour nous faire payer un peu plus ?
Le gouvernement va-t-il ressortir une ancienne taxe sur les animaux de compagnie pour nous faire payer un peu plus ? Crédit photo : N. Kleczinski pour NeozOne

La taxe sur les vélos !

Cet impôt a existé de 1893 à 1959, sous l’impulsion de la IIIᵉ république de Paul Peytral, ministre des Finances à cette époque. Les propriétaires de « vélocipède ou appareil analogue » devaient se faire enregistrer en mairie, appliquer une plaque signalétique sur leurs vélos. Ainsi, ils devaient s’acquitter d’une taxe de 10 francs, qui aujourd’hui reviendrait à une taxe de 20 €, le franc de cette époque valant approximativement 2,07 € selon histoirepassion.eu. Là encore, je me suis amusée à calculer ce que cela pourrait rapporter à l’État s’il leur prenait l’idée de la remettre en vigueur. Selon le ministère de l’Environnement, 16,6 millions de vélos sont en circulation en France, cela ferait par conséquent, plus de 300 millions d’euros dans les caisses de l’État par année !

La taxe sur les chiens existe dans d’autres pays d’Europe !

Nous sommes peut-être les plus taxés, mais cette taxe sur les chiens existe déjà en Allemagne et en Suisse par exemple. Le montant, en Allemagne, varie selon les régions, et peut atteindre 150 € par an dans certaines communes. En 2023, cette taxe a rapporté 421 millions d’euros dans les caisses des Länder (Région). En Suisse, la taxe annuelle oscille de 106 à 212 € en fonction de la commune, mais également de la taille et du poids de l’animal. Concrètement, il vaut mieux être le maître d’un chihuahua que d’un dogue allemand.

Saviez-vous qu'il existait une taxe sur les animaux de compagnie supprimée en 1970 ?
Saviez-vous qu’il existait une taxe sur les animaux de compagnie supprimée en 1970 ? A. Bonazzi pour NeozOne

L’argent récolté de cette taxe, en Suisse, sert, sur le papier, à l’évacuation des excréments canins, géré par les communes. En 2020, elle a rapporté 60 millions d’euros à la Suisse ! Et, vous ? Saviez-vous que ces deux taxes avaient existé en France ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. J’ai bien compris ? Imposer des taxes sur les chiens et les vélos ? Mais c’est n’importe quoi ! Je suis désolé mais en tant que proprio responsable je ne vois pas du tout prq je devrais etre taxer. Encore un moyen absurde pour l’Etat de s’en mettre dans les poches !

  2. Je trouve que l’idée de taxer la population est un peu exagérée. Mais c’est vrai que sur le fond ce n’est pas si bête. Il faut réfléchir a un moyen de financement pour les bâtiments publiques. L’idee d’un financement n’est pas si bete mais pas comme ça. Il faudrait trouver peut être autre chose.

  3. Je ne pensais pas que les enjeux financiers autour des animaux de compagnie etaient aussi énormes. Mais de la a taxer la population possédant un chien ou un velo je trouve ca totalement absurde. Il faut trouver des solutions alternatives oui mais pas en nous taxant encore et encore. Tout augmente mais pas nos salaires donc bon

  4. Histoire : La taxe sur les chiens a été supprimée en France en 1970, en raison d’un trop grand nombre d’abandon.
    Abandons toujours d’actualités en 2023 : 45000 chiens, 28500 chats chiffres issus des données de la SPA, hors abandons en pleine nature, difficile à évaluer, il s’agirait de contacter toutes les associations locales pour évaluer, fourrières inclues.
    En Allemagne cette taxe existe depuis le XIXe siècle, les fonds servent à entretenir les parcs publiques accessibles aux chiens, à l’entretien des espaces verts, nettoyages des déjections et urines, sachets déjections.
    Pourquoi pas, mais les Français sont-ils suffisamment responsables, quand on voit le nombre de mégots au sol, malgré une TVA à 16.66% sur les paquets de cigarettes. On peut se poser la question, a qui est destinés les fonds récoltés, certainement pas pour nettoyer villes et communes, espaces verts.

  5. Une taxe sur les chiens et les vélos
    Du grand n’importe quoi
    Déjà que les abandons se multiplient. Ce serait une catastrophe.
    Laissez nos animaux tranquilles et si notre président et nos ministres dépensait moins. Nous avons ke président le plus dépensier.

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