Depuis que je suis née, j’ai toujours vécu dans une maison que l’on a souvent qualifiée d’Arche de Noé. Ne sachant pas réellement ce que cela voulait dire, je me suis penchée sur la question pour m’apercevoir que ce n’était pas loin de la vérité. L’Arche de Noé se réfère à la religion chrétienne, quand Dieu demanda à Noé, seul homme bon et bienveillant, de construire un immense bateau. Une arche, assez grand pour accueillir sa famille et deux animaux de chaque espèce, un mâle et une femelle, afin de préserver la vie sur Terre. Avec ses fils, il se mit au travail et partit avec les animaux, sa femme et ses fils, les sauvant du Déluge apocalyptique.
Finalement, je n’ai pas construit de bateau, mais en six mois, j’ai recueilli une chatonne de trois mois, et un petit chiot à la SPA. Quant à mes parents, tous leurs animaux ont été sauvés de la misère ! Si je vous parle de l’Arche de Noé, ce n’est pas par hasard, personne n’a jamais réussi à identifier l’emplacement de cette arche. Récemment, une tablette babylonienne vieille de 3 000 ans, l’Imago Mundi, aurait révélé des indices fascinants sur cet emplacement. Décryptage.
Une découverte qui pourrait résoudre un mystère biblique ?
Découverte à Sippar, cette tablette serait la plus ancienne carte du monde connue et semble contenir des éléments troublants qui pointeraient vers l’emplacement réel de l’Arche. L’histoire du Déluge est sans doute l’un des récits les plus partagés entre les civilisations anciennes. Si la Bible en raconte une version avec Noé, d’autres textes antiques, comme l’Épopée de Gilgamesh, évoquent un héros babylonien sauvé par un navire colossal. Et, c’est précisément dans cette tradition que s’inscrit l’Imago Mundi, cette tablette fascinante déchiffrée par le professeur Irving Finkel du British Museum. Sur cette tablette, un texte en akkadien ancien décrit la création du monde et une mystérieuse carte circulaire représentant la Mésopotamie entourée d’une « rivière amère », sans doute une référence au golfe Persique. Plus troublant encore, des indications géographiques détaillent un périple précis, évoquant un « navire parsiktu », un terme babylonien désignant un bateau colossal.
Aurait-on enfin découvert l’emplacement de l’Arche de Noé ?
Lorsque j’ai lu cette découverte, j’ai immédiatement pensé à l’Arche de Noé… En effet, un bateau immense, une carte, des indices : le scénario parfait d’un futur roman d’aventure ! Les chercheurs, eux, pensent qu’il ne s’agit pas de science-fiction, mais de la découverte de l’une des clés d’un mystère qui nous tient en haleine depuis la nuit des temps. Le texte déchiffré contiendrait un lieu très précis : Urartu. Or, ce nom n’est autre que l’ancien mot assyrien pour désigner la région montagneuse où se situe aujourd’hui le mont Ararat, en Turquie. Et, le mont Ararat est depuis des siècles considéré comme le lieu où l’Arche de Noé aurait échoué après le retrait des eaux. De plus, cette carte indique huit triangles qui représenteraient des montagnes… Tous ces triangles mènent à un seul bâtiment : un bateau colossal qui serait l’Arche de Noé.
Mon avis sur la question…
J’ignore si cette montagne abrite les vestiges de l’Arche de Noé, mais de nombreuses expéditions ont eu lieu à cet endroit, et aucune n’a pu fournir de preuves formelles. Personnellement, et même si je comprends la volonté des chercheurs et des historiens de trouver l’emplacement de l’Arche, je ne suis pas persuadée d’avoir envie de le savoir. Pourquoi ? Eh bien parce que si ce lieu était découvert, il deviendrait forcément un lieu de pèlerinage, un lieu touristique où des millions de personnes se rendraient. D’ailleurs les sceptiques diront qu’il s’agit d’un simple récit symbolique, et que l’Arche de Noé n’a donc jamais existé. Et vous ? Aimeriez-vous que ce mystère soit découvert ou qu’il reste un mystère pour l’éternité ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .