Combien va vous coûter l’interdiction des masques en tissu de catégorie 2 ?

L'époque des jolis masques en tissus fabriqués avec amour est révolue ! Désormais ils sont interdits ! Mais à combien se monte le coût de ce changement ?

Depuis le premier confinement, la guerre des masques fait rage. Arme indispensable pour se protéger de la Covid-19, les masques sont devenus en quelques mois, l’objet de nombreuses tergiversations. En Mars, nous entendions que les masques devaient être réservés aux soignants, certes la France n’en n’avait pas assez pour tout le monde.

Puis on nous a dit qu’il fallait le porter, chirurgical ou en tissu peu importait. AFNOR avait même sorti des normes pour que les couturières puissent en fabriquer… Et puis, la semaine dernière, il semblerait que l’arrivée des variants ait changé la donne ! Terminés les masques en tissu fait-maison. Les seuls autorisés sont les chirurgicaux et les tissus catégorie 1 ! Mais combien cela va-t-il nous coûter ?

Les seuls masques désormais autorisés

Depuis l’annonce d’Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, seuls trois modèles de masques sont donc autorisés :

  • Les masques chirurgicaux jetables
  • Les masques FFP2, les plus protecteurs mais à privilégier pour les soignants
  • Les masques en tissus de catégorie 1 (filtrants à plus de 90%)

Car c’est bien sur le niveau de filtration des masques fait-main que le gouvernement insiste. Dans la mesure où ils ne filtrent qu’à 70% et que les variants semblent beaucoup plus contagieux, le taux de filtration n’est donc pas suffisant.

Combien va vous coûter l'interdiction des masques en tissu de catégorie 2 ?
Les masques « maison » bientôt interdit ? Crédit photo : Shutterstock / kovop58

Les masques chirurgicaux

Vendus dans toutes les grandes surfaces, magasins de bricolage ou pharmacie, il est aujourd’hui possible de trouver des masques chirurgicaux  bleu autour de 5€ la boîte de 50 (Cora, Netto, Leroy Merlin). Mais la norme se situe plutôt autour de 25€ les 50 masques. N’oublions pas que le prix du masque est fixé par l’Etat à 0.95 centimes pièce au maximum.

Si l’on change de masque toutes les quatre heures, il faudra donc 3 masques par jour et par personne. Ce qui représente une vingtaine de masque par semaine, il faudra compter environ 200€ par an et par personne pour un masque à 20 centimes.

Les masques en tissu de catégorie 1

Même si la plupart des masques en tissu vendus en magasin sont de catégorie 1, mieux vaut vérifier avant d’acheter. Un masque en tissu coûte environ 3€ mais peut coûter beaucoup plus cher s’il est siglé par une marque ou autre.  Si le masque coûte 3€ et est lavable 20 fois, les masques en tissu de catégorie 1 reviennent donc à 150€ par an et par personne. Mais il faut être vigilant sur les lavages et en posséder plusieurs pour qu’ils puissent être lavés et séchés.  (Masque tissus catégorie 1 : 23.99€ la boîte de 10 sur Amazon)

Les masques FFP2

L’Allemagne et l’Autriche vient de les rendre obligatoires dans les lieux publics. Mais ces masques, bien plus filtrants, sont aussi bien plus chers ! Un masque FFP2 coûte environ 50 centimes pièces… Et il en faut toujours une vingtaine par semaine puisqu’ils sont jetables…

On arrive à près de 500€ par an et par personne. Pour le moment, le gouvernement français ne recommande pas le port du FFP2 au grand public. Mais tout peut changer, nous le saurons bientôt. (Masques FFP2 : 52.99€ la boîte de 50 sur Amazon)

Quoiqu’il en soit, ces masques ont un coût certain, et même s’ils peuvent être gratuits pour certaines personnes, cela reste minoritaire… Un coût que nous n’avions pas avant et que nous espérons ne plus avoir bientôt !

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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