Avec plus de 2,4 milliards d’utilisateurs, Facebook est de loin le réseau social le plus populaire au monde. Compte tenu de son statut de leader, la plateforme constitue une source d’informations pour de nombreuses personnes, surtout dans les pays en voie de développement. C’est d’ailleurs pour cette raison que le réseau social possède un centre d’information axée sur la pandémie de Covid-19.
Il s’agit d’une section qui permet aux internautes de trouver des informations relatives à l’évolution du contexte sanitaire non seulement à l’échelle locale, mais aussi au niveau international. Malheureusement, d’après un rapport de l’ONG First Draft publié le mois dernier, plus de 80 % des trafics occasionnés par des contenus complotistes anti-vaccins se passeraient sur Facebook et sur son application Instagram.
Facebook veut passer à la vitesse supérieure
Face à cette réalité plutôt gênante pour Mark Zuckerberg et son équipe, Facebook a publié un nouveau communiqué dans lequel il annonce les mesures qui seront prises pour lutter contre la propagation d’informations erronées au sujet des vaccins anti-coronavirus. La société s’apprête ainsi à revoir sa politique contre les fake news afin de mieux considérer le contexte actuel.
D’après The Guardian, il s’agit d’une initiative qui sera adoptée pour faire face la recrudescence des publications trompeuses au fur et à mesure que les premiers vaccins approchent. En effet, certains conspirationnistes avancent par exemple que Bill Gates aurait demandé à l’OMS de tester les vaccins en Afrique avant de les commercialiser dans les pays riches. Il existe aussi des théories selon lesquelles les vaccins anti Covid-19 contiendraient des micropuces.
Des changements qui concerneront tout le monde
Selon un porte-parole, ces mesures s’appliqueront à tous les utilisateurs de Facebook et d’Instagram dans les quatre coins du globe. On ignore toutefois la date à partir de laquelle les sanctions prendront effet. Comme le note Reuters, le réseau social a seulement déclaré qu’il « ne serait pas en mesure de commencer à appliquer ces politiques du jour au lendemain ». Sinon, sachez que pour supprimer une publication, Facebook s’appuiera sur les avis d’experts en matière de santé publique.
Ce n’est pas la première fois que la firme de Zuckerberg décide de partir en chasse contre les fauteurs de troubles. L’année dernière, des mesures similaires avaient été prises dans le but de stopper la propagation des hoax sur certains traitements médicaux. Idem pour Twitter qui a adopté des stratégies agressives pour lutter contre la diffusion de fausses informations au sujet de la pandémie.