Décryptage : les tatouages vont-ils vraiment être interdits en Europe ?

Depuis quelques jours, il se dit que les tatouages ou plutôt les pigments vont être prohibés en Europe... Est-ce vraiment la réalité ? Décryptage !

Rumeur ou réalité, avouons que nous n’avons pas toutes les cartes en main pour en juger… Toujours est-il qu’une rumeur agite la toile depuis quelques jours. En effet, il se dit que l’encre pour les tatouages serait interdite en Europe dès janvier 2022… Les tatoués et les tatoueurs peuvent alors se demander si nous allons vers une interdiction du tatouage en Europe ?

Cette annonce fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu du tatouage qui, il faut bien le reconnaître, a fait d’énormes efforts en matière de prévention depuis quelques années. Aujourd’hui, les salons de tatouages sont très encadrés, mais alors pourquoi veut-on interdire ces encres de tatouages ? On tente de vous expliquer.

Pourquoi cette information circule-t-elle ?

Comme souvent, sur les réseaux sociaux, les gens s’alarment pour de mauvaises raisons… On ne compte plus ceux qui se disent que le tatoo de leurs rêves ne s’ancrera jamais sur leur peau… En fait, si cette information circule c’est qu’il est bien question d’interdire certains éléments du tatouage, mais ce ne sera pas la pratique dans sa globalité. Que les accrocs aux tatoos se rassurent, après le 4 janvier 2022, le tatouage sera donc toujours possible…

Mais alors c’est quoi cette information ?

Les Etats membres de l’Union Européenne, sous la présidence d’Ursula Von Der Leyen, ont bien signé un nouveau règlement, qui va interdire à partir du 4 janvier prochain, non pas les tatouages ni les encres, mais seulement certains pigments chimiques qu’utilisent certains tatoueurs.

Cette mesure, prise dans un but sanitaire, vise 25 pigments orange, jaune, et rouge ainsi que 4000 substances couramment utilisées pour les tatouages. De nouvelles normes d’étiquetage devraient également apparaître dès le 4 janvier pour les professionnels !

Une mauvaise nouvelle pour les tatoueurs ?

Pour Karine Grenouille, Secrétaire du Syndicat National des Tatoueurs, cette mesure va compliquer la profession. Si, au départ, les consignes n’étaient pas très claires, depuis le mois d’août dernier, les tatoueurs savent qu’ils devront désormais faire sans ces pigments et produits prohibés par l’Union Européenne.

En revanche, même si cette affaire ne les arrange pas, les tatoueurs valident les nouveaux étiquetages, pour renforcer les exigences sanitaires notamment.

Les professionnels du tatouage demandent de l’aide à la France !

Les nouvelles interdictions seraient dues à des substances cancérigènes contenues dans ces produits… Mais aucune étude scientifique n’a jamais permis d’attester que les tatouages étaient responsables de cancers, ou d’autres maladies d’ailleurs. En ce qui concerne les nouveaux produits de remplacement, aucune information ni garanties n’ont été données aux tatoueurs…

Apparemment, aucune étude ne leur a été fournie non plus sur l’impact qu’ils pourraient avoir sur la santé, ni sur leur tenue sur la peau… Ils risqueraient fort d’avoir des soucis si les tatouages s’effaçaient avec le temps ! Pour tenter de faire entendre leurs voix, les tatoueurs ont lancé une pétition pour obtenir le maintien de leurs outils de travail… Ou qu’on leur apporte les preuves de leur nocivité ! Vous pouvez retrouver ici la pétition déposée par Erich Mähnert.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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